Les parents réclament des ralentisseurs

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Les élèves de l’école primaire Frères Mamou et le CEM Haddadi Mohamed Said, sis sur la RN30, font quotidiennement face à un éminent danger en traversant la route. En effet, depuis la suppression du barrage fixe de la Gendarmerie nationale – ANP de l’entrée de la ville d’Aïn, Zaouia, à proximité de la maison de jeunes Cheikh H’Sissen, à la fin du mois de février dernier, les automobilistes ne lèvent plus le pied sur l’accélérateur, ce qui a fait réagir les parents d’élèves qui réclament l’installation de ralentisseurs devant ces établissements.

En effet, sur ce tronçon de la RN30, certains chauffards ne font pas attention à ces établissements scolaires. «J’attendais mon fils qui allait sortir à trois heures et demi, j’ai compté pas moins d’une dizaine de véhicules qui n’ont pas respecté la limitation de vitesse. Si les autorités n’y implantent pas de ralentisseurs, des accidents seront enregistrés devant ces établissements», raconte un parent d’élève.

Et un autre d’intervenir: «Il faudrait des ralentisseurs parce que les plaques ne sont jamais respectées. Il n’y a qu’un seul ralentisseur et il est placé loin des portails des deux établissements. Il en faudrait au moins trois autres». Les parents d’élèves espèrent que les responsables locaux réagissent avant que cela ne soit trop tard, d’autant plus qu’à cet endroit, il n’y a pas de trottoirs pour sécuriser les élèves.

Pas moins de huit-cent élèves fréquentent quotidiennement cette route. En plus de cela, à la sortie de classes, les élèves traversent la route sans vérifier d’abord s’il n’y a pas de véhicule qui passe afin de ne pas rater le bus scolaire. Par ailleurs, il est aussi à signaler qu’en l’absence d’un espace pour les auto-écoles, c’est au virage de la route menant vers Bouhamou que les séances pratiques sont données aux candidats au permis de conduire.

«Nous espérons que les autorités mettront à notre disposition un endroit plus sécurisé parce que l’actuel ne convient pas à une telle activité», remarque un moniteur d’auto-école. À rappeler que dans de nombreuses communes de la daïra, les espaces réservés aux auto-écoles sont décriés aussi bien par les riverains que par les parents d’élèves, à l’exemple de celui de Draâ El-Mizan improvisé entre deux établissements scolaires (Une école primaire et un collège).

Amar Ouramdane

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