La demande sur les produits carnés augmente de façon significative à la veille et durant le mois de Ramadhan. Parallèlement, les prix de ces produits de base demeurent toujours chers, voire même inaccessibles à certains ménages. Un tour chez les bouchers de la ville d’Akbou, pour l’illustration, permet rapidement de confirmer cet état de fait. Les bouchers annoncent la couleur avec des présentoirs achalandés en viandes et autres produits carnés.
Seulement, l’on ne se bouscule pas côté clients au portillon de ces commerces, même s’il reste moins d’une semaine pour l’entame du mois de jeûne. Même si les tarifs des différentes viandes n’ont pas connu une hausse palpable, et ce à quelques jours du mois de Ramadhan, il n’en demeure pas moins, de l’avis de certains clients, que ces prix restent toujours «excessifs» comparativement à leur pouvoir d’achat qui ne cesse de dégringoler ! «La viande de veau avec os coûte entre 1 100 et 1 150 DA le kilo, alors que la désossée vaut 1 250 DA/kg ! Ce sont des tarifs chers à mon sens, moi qui suis un simple fonctionnaire. Je crois que je suis obligé, pour le mois de carême qui se profile, d’alterner entre viande rouge et viande blanche pour pouvoir affronter les dépenses durant ce mois sacré», affirme, avec résignation, un chef de famille.
Ainsi donc, la liste des prix non exhaustive des produits carnés semble donner du souci aux consommateurs sachant que la viande de bœuf avec os coûte entre 1 100 et 1 150 DA/kg et celle sans os est cédée à 1250 DA/kg. L’entrecôte de veau est vendue à 1 300 DA/kg,
alors que le bifteck du même bovidé est cédé à 1400 DA/kg. Le foie caracole, quant à lui, à 2 000 DA/kg, alors que la viande ovine reste toujours chère avec des tarifs oscillant entre 1 250 et 1 400 DA/kg. Par ailleurs, la viande blanche n’est pas en reste, puisque les tarifs affichés dans les boucheries oscillent entre 260 et 290 DA/kg pour le poulet, et 500 et 800 DA/kg pour l’escalope de la même volaille. Quant aux œufs, ceux-ci valent entre
270 et 300 DA le plateau.
S. Y.

