Après la grève générale de cinq jours, les services publics, notamment Actel et la SDC, ont enregistré une affluence exceptionnelle, avant-hier samedi.
Les abonnés de ces deux services publics ont commencé à s’agglutiner devant les guichets à la première heure, soit pour s’acquitter des redevances ou pour renouveler l’abonnement. Fort heureusement, les préposés au guichet des deux organismes étaient tous à leurs postes et ont travaillé d’arrache-pied pour satisfaire le maximum de clients, devant un afflux qui ne faiblissait pas.
La vie a donc repris son cours normal depuis ce deuxième jour du week-end après l’ouverture des commerces. Les rues ont commencé dès le lever du jour à s’animer, rompant ainsi le silence sidéral, qui a régné pendant cinq jours durant au niveau de toutes les localités, exception faite du chef-lieu de daïra, lequel a enregistré d’importantes marches qui ont regroupé les citoyens des six communes de la circonscription.
Il est à noter que contrairement au passé, la majorité des citoyens ont accueilli avec confiance et sérénité cette grève et la fermeture des commerces, en ce sens que l’habituelle la fièvre acheteuse, qui aboutit à des pénuries alimentaires, n’a pas été enregistrée. Autre point positif à retenir de ces 5 jours de grève, les quelques commerçants ambulants de fruits et légumes n’ont pas profité de la conjoncture pour augmenter les prix.
Seule contrainte, les transporteurs, qui ont répondu au mot d’ordre de grève, n’ont pas assuré un service minimum, provoquant ainsi une paralysie générale. Même l’unique station-service de M’Chedallah, située à Raffour, était déserte durant toute la durée de grève. Ce qui a énormément pénalisé les citoyens, nombreux à réprouver cette grève.
Cela dit, avant-hier, la station de Raffour a rouvert ses portes à la clientèle. Les transporteurs de voyageurs intervenant sur toutes les lignes, notamment celle reliant Bouira aux wilayas d’Alger, Béjaïa, et Tizi-Ouzou, ont aussi repris du service, au grand soulagement des usagers.
Oulaid Soualah