Les souscripteurs dans la tourmente

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Les souscripteurs au programme des 50 Logements sociaux promotionnels (LSP) dans la commune d’Akbou sont dans la tourmente. Cela fait plus de 12 ans qu’ils attendent, en vain, la réception de leurs logements, dont le retard dans la réalisation a dépassé tout entendement. Lundi dernier, ces souscripteurs se sont rassemblés, pour la énième fois, devant le siège de la wilaya de Béjaïa pour exprimer leur ras-le-bol devant une situation devenue insupportable et par la même occasion réclamer l’intervention urgente des autorités concernées pour exiger du promoteur privé, en charge de réaliser ces logements, d’achever les travaux et leur remettre les clés. «Les travaux de réalisation de nos logements ont été entamés en 2007 et à ce jour, il ne sont pas achevés.

12 ans de misère barakat ! Nous avons payé de grandes sommes d’argent au promoteur privé, en guise d’avance. Aujourd’hui, nous sommes tenus de rembourser nos crédits bancaires avec 6 % d’intérêts, alors que nous n’occupons pas encore nos logements. Nous en avons assez de cette situation», tempête le représentant de ces souscripteurs. Actuellement, les travaux de ce chantier sont carrément à l’arrêt. Dans ce sens, les protestataires réclament l’intervention du wali de Béjaïa pour débloquer la situation. «Nous demandons l’intervention des autorités de wilaya, en vue de la relance de ce projet. Le promoteur a été mis en demeure à deux reprises mais il ne veut toujours pas achever le projet», déplore-t-on.

Par ailleurs, les citoyens de la commune d’Ighzer Amokrane sont montés au créneau, dernièrement, pour exiger la distribution des 720 logements sociaux réalisés au niveau de cette commune. Cette situation n’est pas propre à la municipalité d’Ighzer Amokrane. Et pour cause. Des milliers d’autres logements, tous types confondus, sont achevés mais la remise des clés aux bénéficiaires est subordonnée au parachèvement préalable des VRD. Le manque de coordination entre les différents services intervenants dans la réalisation de ces programmes serait à l’origine de ces retards, estime le maire d’une commune de la wilaya de Béjaïa. «Je pense qu’il y a un manque flagrant de coordination entre la DUC, l’OPGI, la DLEP et les autres services impliqués dans ces chantiers», a affirmé le P/APC.

F. A. B.

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