Manifestation contre le projet de loi de finances

Partager

C’est par un temps maussade et une pluie battante que les citoyens de la daïra de M’Chedallah ont organisé, hier matin, deux marches pacifiques, l’une à Chorfa et l’autre au chef-lieu de M’Chedallah. Le mot d’ordre était la libération des détenus d’opinion et le rejet de l’élection présidentielle et de la loi de finances 2020. Le coup d’envoi de la première marche, à laquelle se sont joints les citoyens d’Aghbalou, a été donné à 10h au siège de l’APC de Chorfa. Les marcheurs se sont dirigés vers la brigade de Gendarmerie en passant par le lycée et le boulevard central jusqu’au carrefour de Toghza.

Tout le long de l’itinéraire, des protestataires équipés de mégaphones ont entonné des slogans anti-pouvoir en brandissant des banderoles. «Allah ou akbar, premier novembre», s’époumonait-on. La deuxième marche a regroupé les citoyens de M’Chedallah, d’Ahnif et d’Ath Mansour au carrefour d’Oughazi, dans la nouvelle ville. Elle s’est ébranlée à 10h30 sous une pluie battante en passant par le boulevard central de la nouvelle ville pour aboutir devant le siège du tribunal. Là, les contestataires ont scandé à l’unisson : «Libérez Bouregaâ, Karim Tabou, Alloun Nabil et tout les détenus d’opinion». Des banderoles portant les slogans «Ulac le vote, ulac», «Non à la loi de finances», «L’Algérie n’est pas à vendre» et «Les voleurs, dégagez !» ont été également déployées de même que le drapeau amazigh et l’emblème national. Comme à l’accoutumée, les marcheurs ont marqué une autre halte devant le siège de la sûreté urbaine.

Devant le siège de la brigade de la Gendarmerie, une autre halte a été également observée. La foule s’est, par la suite, dispersée dans le calme après une dernière halte devant l’esplanade commune du siège de daïra et de l’APC.

Oulaid Soualah

Partager