La grève à laquelle a appelé la Fédération nationale du secteur de la justice (FNSJ) a été timidement suivie, avec un taux de participation de 30% à l’échelle nationale. « Les greffiers ont fait l’objet de menaces, exercées par les responsables du secteur de la justice, afin de les empêcher de rejoindre le mouvement de la protestation », a affirmé M. Belkacem, membre de la FNSJ, avant d’ajouter que « le ministère de la Justice ne veut pas mettre fin à sa politique de terreur ». La décision de débrayer a été prise par solidarité avec les greffiers qui bouclent, aujourd’hui, leur 45ème jour de grève de la faim au niveau de la Maison des syndicats à Dar El Beida. La fédération a tenu à alerter, également, les pouvoirs publics sur l’état de santé des greffiers en grève de la faim, qui se dégrade de jour en jour. Pour rappel, les greffiers ont déjà déclenché une grève illimitée, le 10 avril dernier, suivie de plusieurs rassemblements devant le siège de la tutelle à Alger.
Samira Saïdj