Béjaïa : Anarchie et insécurité à la Baie des Aiguades

Partager

Une plainte a été déposée, récemment, par le président d’une association œuvrant pour la protection et la sauvegarde de la «Baie des Aiguades», dans la wilaya de Béjaïa, en l’occurrence M. Djellouli Malek, suite à l’agression dont il a été victime de la part d’un squatteur, étranger à la wilaya, qui s’était accaparé un terrain au niveau de cette plage pour y ériger un restaurant et une cafétéria et en s’adonnant à la location des parasols. Et le comble, selon la victime, est que «ce squatteur déverse ses eaux usées directement dans la plage, sans en être inquiété». Il faut dire qu’une situation de grande anarchie prévaut, ces derniers temps, au niveau de la Baie des Aiguades, plage sise à trois km du centre-ville de Béjaïa. Cela a fait réagir cette association que M. Djellouli préside et qui œuvre pour la protection et la sauvegarde de cette célèbre plage qui attire beaucoup d’estivants venant des quatre coins du pays. En effet, dans une pétition, lancée dernièrement, qui avait réuni plus de deux mille signatures, cette association dénonce « l’anarchie engendrée par l’appât du gain facile et l’irresponsabilité des commerçants exerçant au niveau de ce site naturel qui font fi des règles élémentaires d’hygiène». Aussi, l’association s’élève contre «le climat d’insécurité qui sévit au niveau de cette plage, causé par le dictat imposé par certains raquetteurs qui obligent les automobilistes à payer leur stationnement, alors que l’endroit appartient à la collectivité et par des voyous qui guettent la moindre inattention des estivants pour commettre agressions et vols». Il est vrai que la Baie des Aiguades, un site paradisiaque unique en son genre, a toujours offert aux familles bougiotes et aux visiteurs des autres wilayas du pays un lieu d’évasion et de détente par excellence, mais avec l’anarchie et l’insécurité qui y règnent, ces derniers temps, les gens ont tendance à la fuir graduellement et l’absence de familles se fait sentir de jour en jour.

Boualem Slimani.

Partager