C’est à 14 h 40 que Louisa Hanoune est arrivée à Draâ Ben-Khedda pour appuyer une liste d’Indépendants que parraine son parti. Après une halte au siège de l’APC, la porte-parole du PT est descendue à pied au centre culturel Ahmed Yahya Bacha où elle a animé un meeting devant près de 500 personnes, en majorité des curieux. Fidèle à son discours, elle n’a pas dérogé à la règle. “Je suis déjà venue en 1988 à Draâ Ben-Khedda lors des événements du 5 octobre. Ces élections sont encore un examen politique, ce n’est pas un renouvellement ordinaire”. Très à l’aise la responsable du PT a repris les thèmes qui lui sont chers : “La crise est nationale, elle a débuté en 2001. On nous a imposé une loi sur les hydrocarbures, trop de sang a coulé, la crise de Kabylie est devenue une carte, le dossier des disparus est devenu une carte… Les rendez-vous électoraux sont devenus dangereux”. Louisa Hanoune déplore la non-couverture médiatique de ses meetings. Un marathon de 21 meetings en 10 jours. “Le PT dérange. Les solutions qu’on préconise ne sont pas utopiques. Notre espoir est têtu. La solution de tous nos problèmes doit être algérienne. L’association avec l’Union européenne tuera nos entreprises d’Etat”.Après un discours fleuve qui a duré près d’une heure, Louisa Hanoune, accompagnée de Youcef Tazibt et d’un député de Annaba,s’est déplacé pour deux ultimes meetings à Tadmaït et Naciria.
Tayeb Bouamar