Retour à la normale dès cette semaine

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«Dès demain, les prix de la viande blanche commenceront à revenir à la normale», a affirmé en fin de semaine, El Hadj Tahar Boulenouar, le porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA).

Depuis la fin de l’Aïd, les prix de la viande blanche crachent à nouveau le feu, après une stabilisation qui duré quelques mois seulement. En effet, le prix de la viande a franchi les 400 DA dans certaines localités de la wilaya d’Alger. « Nous n’arrivons pas à comprendre cette instabilité des prix qui ont carrément doublé juste après l’Aïd », nous dira un citoyen rencontré près d’un commerçant détaillant. Pour le porte-parole de l’UGCAA, cette flambée des prix est temporaire puisqu’elle est due aux manque d’offres sur le marché national : « c’est notamment dû à la fermeture des abattoirs à occasion de l’Aïd », a indiqué M. Boulenouar. Avant d’ajouter : « la majorité des éleveurs ont écoulé leurs production durant le mois de Ramadhan ». Par ailleurs, le même responsable a tenu à mettre en exergue la faiblesse de la production nationale qui ne répond pas à la demande des citoyens en ce produit : « l’offre nationale en viande blanche est de 250 000 tonnes par an, or la demande est estimée à 400 000 tonnes », a-t-il fait savoir. Il précisera que les mesures prises par le ministère de l’Agriculture afin de stabiliser les prix de la volaille n’étaient pas suffisantes, puisque le problème du déficit entre l’offre et la demande persiste toujours. « La suppression de la TVA et des droits de douanes sur le maïs et le soja ne sont pas des mesures suffisantes à long terme. L’encouragement de la production nationale est la seule solution pour stabiliser les prix », a plaidé le porte-parole de l’UGCAA. Ce dernier a illustré ses dires par les déclarations du ministre du secteur qui avait écarté toute hausse des prix de la volaille, « mais sur le terrain, c’est complètement le contraire qui est constaté », a noté M. Boulenouar.          

Samira Saidj 

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