L'ANP toujours sur le pied de guerre

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Parmi les sept terroristes récemment neutralisés aux alentours de Sidi Ali Bounab, quatre viennent d’être formellement identifiés à la morgue de l’hôpital où ils ont été évacués.  Il s’agit des deux frères Bourahla, Omar et Mohamed, qui sévissaient particulièrement aux maquis de Dellys, de Tadmaït et de Baghlia. Les deux autres, répondant aux noms de Ouadhir Merzouk et Chaouadi, sont respectivement originaires des communes d’Ouled Aïssa et de Bordj Menaïel. Nos sources précisent que le nommé Merzouk Ouadhir a été reconnu par son frère Toufik, ex élément du GIA, puis de l’ex-GSPC, avant de se livrer, au mois d’avril 2004, aux forces locales de sécurité. Cette opération, enclenchée, pour rappel, au lieudit Oued Guergour, entre le 26 février et le 02 mars derniers, avait permis aussi la capture d’un terroriste et l’élimination de deux autres dont l’un serait originaire de Kouba, a-t-on signalé. C’est donc une autre cuisante défaite de l’islamisme armé fortement ébranlé notamment dans la wilaya de Boumerdès, depuis une année. Et juste après le nettoyage du maquis précité les forces locales de sécurité à leur tête l’ANP, avaient investi sans tarder d’autres zones sensibles avoisinantes de Sidi Daoud et de Sahel Boubarak. Plusieurs sentiers menant aux recoins suspects des lieux-dits Ouadjehani et de Ben Saada ont été encore une fois, déminés à l’aide de gros engins. La présence de nouvelles casemates, dans ces monts de Ghzerwal, laisse supposer que des groupes terroristes s’apprêtaient à les utiliser comme refuge ou entrepôts d’engins explosifs. Confié à intervalles réguliers, aux brigades des forces de la marine nationale, stationnées au village côtier avoisinant de Souanine, le ratissage de ce maquis en est à son dixième jour. L’objectif est d’anéantir totalement les résidus de la phalange islamiste d’El Ançar, d’autant que l’on détient actuellement des renseignements fiables et précis sur cette nébuleuse sanguinaire, dont prés de 25 éléments écumeraient la contrée citée, signalent des sources sécuritaires.

 Salim Haddou

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