Initiée par l’assemblée populaire communale de Draâ El-Mizan, en collaboration avec l’association culturelle « Amgud », une grande fresque est en cours de réalisation sur le mur extérieur de l’enceinte du lycée «Saïd Hamdani », en face du tribunal civil. « En effet, nous avions initié le projet de réalisation d’une grande fresque, à l’occasion de la célébration du soixantième anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954. Mais aussi dans le but de rendre un vibrant hommage à nos cinq dirigeants et colonels, qui sont Krim Belkacem, Ali Mellah, Amar Ouamrane, Mohamed Zamoum et Slimane Dehilès. Ça relève de notre devoir de faire en sorte que cette génération et les autres à venir ne les oublient pas », nous déclare M.Larbi, le président de l’association « Amgud », qui a, à son actif, rien que pour l’année en cours, plusieurs activités. On a prévu une exposition d’arts plastiques du 28 au 30 de ce mois, au niveau de la maison de jeunes Arezki Mansouri, avec la participation de quelques artistes peintres, bien connus du public. Par ailleurs, en ce qui concerne toujours cette fresque, elle représente la façade du Djurdjura à partir de Draâ El-Mizan, sur laquelle seront peints les portraits des cinq dirigeants et héros de la révolution. « C’est une œuvre qui va nous coûter plus d’une trentaine de millions de centimes, et qui couvrira une superficie de 60 mètres carrés. Mais, ce qui importe est que nous accueillerons ce soixantième anniversaire du déclenchement de notre glorieuse guerre révolutionnaire par cette inauguration, qui embellira, à coup sûr, notre environnement et ce, sans revenir sur la portée de cette œuvre et sur notre culture et sur la mémoire collective », a tenu à ajouter M. Larbi, qui n’hésite pas à venir, chaque jour, encourager les jeunes peintres et à s’enquérir de leurs besoins. De leur côté les 8 jeunes élèves, inscrits en deuxième année dans l’école régionale des beaux arts d’Azazga, Toufik Kherbouche, Rédha Hamouya, Ahmed Salemkour, Yanis Hamrani, Latamène Tighilt, Faouzi Benali, Mohand Aliam et Saïd Agoun, mettent toute leur ardeur au travail et restent parfois jusqu’à vingt heures trente et travaillent à l’aide de projecteurs. « Nous espérons offrir un beau tableau pour la ville de Draâ El-Mizan où nous avions déjà réalisé deux tableaux, ornant le nouveau siège de la daïra. Mais celui-ci, situé sur une rue très piétonnière, permettra d’apprendre, chaque jour, beaucoup de choses sur notre révolution. D’anciens moudjahiddines s’arrêtent, à chaque fois, pour nous voir à l’œuvre », nous déclare le jeune Tighilt, originaire d’Azazga.
Essaid Mouas