Le sit-in des agents de la Protection civile reporté au 18 novembre

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L’union nationale des agents de la Protection civile a décidé de reporter son action de protestation pour le 18 du mois courant, laquelle se tiendra devant le siège de la direction générale de la Protection civile à Alger. « La décision de reporter cette action de protestation a été prise par les représentants des wilayas qui se sont réunis le 4 novembre, à Alger», a indiqué ladite organisation syndicale, affiliée au syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (SNAPAP). Au cours de cette réunion, les représentants des agents de la Protection civile ont mis en exergue leurs conditions de travail, qu’ils ont qualifiées de « lamentables ». « Ce mouvement de protestation cible à faire concrétiser notre plateforme de revendication afin d’améliorer notre situation socioprofessionnelle », a martelé le syndicat. Et d’ajouter : « nous sommes convaincus que cette action de protestation est légale et légitime », ont lancé les agents de la Protection civile. Parmi les revendications avancées par les protestataires, il figure au premier lieu le départ du directeur général de la Protection civile, Mustapha Lahbiri, et l’augmentation de leurs salaires à 55.000 DA. Il s’agit aussi de la non prise en charge du dossier des 80 heures supplémentaires. « Les agents de la Protection civile travaillent 80 heures supplémentaires par mois, sans être payés depuis 2004 », a souligné le syndicat. Ce dernier appelle également à la réintégration et l’indemnisation des agents qui ont été licenciés « abusivement ». Le statut particulier figure aussi dans la plate-forme de revendications des fonctionnaires de la Protection civile. Ces derniers estiment que ce statut ne répond pas à leurs attentes. « Il faut reconsidérer le statut particulier en associant les vrais représentants », a noté la même source. Les protestataires réclament d’être associés dans l’élection de leurs représentants dans les oeuvres sociales, les mutuelles et les conseils, ainsi que l’augmentation de leur salaire de base à 100%.

Samira Saïdj

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