L’association nationale des parents d’élèves a adressé, hier, un courrier au président de la République, afin qu’il intervienne pour mettre fin au mouvement de grève illimitée dans les établissements scolaires.
La décision fut prise par ladite association suite à la tenue de son assemblée générale. « Nous avons décidé d’adresser une lettre au président de la République, pour qu’il mette un terme à ce débrayage qui a trop duré », a affirmé Khaled Ahmed, le président de l’association nationale des parents d’élèves. Ces derniers disent en effet ne pas vouloir rester les bras croisés, face au conflit opposant les enseignants à leur tutelle, et dont les seules victimes sont les élèves. Selon l’interlocuteur, son organisation compte, également, entreprendre d’autres démarches, si les hautes autorités ne donnent pas une suite favorable à leur demande. « Nous allons attendre trois à quatre jours, s’il n’y a pas de suite, nous allons tenir une autre assemblée générale pour prendre d’autres décisions », a assuré M. Ahmed. A la question de savoir si son association a rencontré les responsables du conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST-élargi), M. Ahmed dira : « Nous avons tenté deux fois de les voir, mais en vain ». Par ailleurs, le CNAPEST-élargi, qui est en grève depuis un mois, a décidé de radicaliser son mouvement de protestation, en appelant à l’organisation, aujourd’hui, sur tout le territoire national, de rassemblements au niveau des directions de l’éducation. Les enseignants grévistes comptent observer, également, un rassemblement national dont la date sera déterminée prochainement. Il est utile de rappeler que les protestataires réclament l’application du travail, ainsi que la promulgation d’une circulaire interministérielle favorisant l’accès des enseignants au logement. Les enseignants mettent en avant, également, l’application des engagements contenus dans les PV de rencontre signés entre les deux parties concernées et qui datent de 2013.
Samira Saïdj