Karim Tabbou reconduit dans ses fonctions

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Après un discours de circonstance à l’ouverture du congrès et sa réélection triomphale à la tête du parti pour un autre mandat de cinq ans, le leader historique du FFS a reconduit, sans surprise, Karim Tabbou à la tête du secrétariat national du parti lors de la première session du conseil national, avant de reprendre l’avion pour rejoindre, comme de coutume, son exil helvétique.

Le président du FFS a redit, à l’occasion, tout le mal qu’il pense du pouvoir algérien et de la classe politique en général. Celle qu’il n’a pas invitée lors de la cérémonie d’ouverture du congrès.

Ce qui a, cependant, attiré l’attention lors de la rencontre d’hier, c’était la virulence des propos tenus par Karim Tabbou à l’encontre de ceux qui se présentent comme des opposants. Et il tenait à le dire devant le leader charismatique.

 » Je tiens à le dire devant Hocine Aït-Ahmed. Certains anciens responsables se retournent contre le parti dès qu’ils quittent les postes de responsabilité. Ils sèment, ainsi, les germes de la division. Je leur dis que cela est maintenant révolu, et que ce genre de comportements ne seront plus tolérés « , a averti Karim Tabbou, visiblement réconforté par la confiance du chef historique. L’autre détail qui retient l’attention est sans conteste l’absence, très remarquée au demeurant, de certaines figures marquantes du FFS des quinze dernières années du conseil national, qui a pris à l’occasion un visage plus jeune. Parce qu’il est utile de signaler que ni Ahmed Djeddaï, ni les Lemdani et Baloul ne font partie du conseil national.

Ils n’ont pas été exclus. Ils n’ont pas été, tout simplement, réélus dans leurs circonscriptions respectives, notamment à Alger.

Il est à rappeler que Hocine Aït-Ahmed a été réélu, samedi à l’aube, comme président du parti du Front des forces socialistes, pour la quatrième fois depuis la création du parti en septembre 1963.

Karim Tabbou est ainsi confirmé dans ses fonctions de premier secrétaire national du parti, après avoir été désigné au début de l’année à cette fonction, en remplacement de Ali Laskri, limogé suite à une vague de protestations des militants de base qui réclamaient son départ.

Ali Boukhlef

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