Une dizaine d’enseignants contractuels ont observé un autre sit-in hier, devant l’entrée principale de la maison de la presse pour exiger leur intégration, après qu’ils aient été exclus de la décision ministérielle portant sur l’intégration des contractuels.
De ce fait, ces enseignants sont venus encore une fois pour exprimer leur ras-le-bol vis-à-vis, de la décision ministérielle, dont le ministre n’a intégré que les enseignants qui sont en poste depuis le 28 mars. » Cette décision est injuste, parce qu on n’a pas pris en considération ni l’ancienneté ni la compétence » a indiqué Nawel, enseignante.
A la question de savoir si le ministre a réagi quant à leur mouvement de protestation, l’enseignante a répondu par la négative : » Il refuse catégoriquement de nous recevoir pour débattre de notre situation, et ce ne fut possible que sous la menace de suicide que le porte -parole du ministre nous a reçus pour nous appeler à passer le concours « . Cette proposition a été rejetée définitivement par les enseignants qui affirment que les concours sont manipulés, s’indigne– t -elle avant d’ajouter : » Comment se fait -il que je sois bonne à enseigner comme contractuelle, mais pas bonne comme titulaire ? » s’est exclamé l’enseignante. Une autre enseignante, qui dispose de 7 ans d’exercice comme contractuelle, s’est exprimée avec un grand désarroi et dira que « pourquoi en 2001, ils ont intégré 50 000 enseignants, et maintenant on n’intègre que 18 000, excluant de fait 5000 enseignants ? » se demande-t-elle. A noter que ces enseignants ont observé une série de sit-in y compris deux devant la maison de la presse, » on a déjà observé un sit-in devant le ministère de l’Education, où on a été malmenés par les policiers, qui ont exercé sur nous une violence physique et morale, et aujourd’hui, on a décidé d’observer un autre sit-in devant la maison de la presse parcequ ‘on ne sait plus où aller « .
Samira Saïdj