Journées d’étude sur la gestion par objectifs

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L’auditorium du campus d’Aboudaou de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa a abrité, mercredi et jeudi derniers, deux journées d’étude relatives à la gestion axée sur les résultats des objectifs. Depuis septembre 2018, les universités algériennes, en vertu de la loi n° 18-15, sont appelées à passer dans leurs modes de fonctionnement de l’approche empirique à l’approche méthodologique, à savoir la gestion par objectifs. «Cette transition dans le mode de fonctionnement nécessite l’élaboration d’un plan de développement stratégique de l’établissement universitaire dit «Le projet d’établissement», a expliqué Mme Zohra Belouad, chef du service de communication et des manifestations scientifiques à l’université de Béjaïa. C’est dans cette perspective, a-t-elle ajouté, que le Secrétariat général de l’université de Béjaïa a organisé une formation sur la gestion axée sur les résultats des objectifs.

«Cette formation, qui s’est étalée sur deux jours, a été animée par le Pr Mohamed Hamidouche, vicerecteur de la recherche et de la post-graduation à l’université de Sétif 1, en présence du recteur et du responsable de la cellule assurance qualité de l’université. Cette action vise, principalement, la formation des cadres universitaires sur les procédures et les modalités de construction, de montage, de mise en œuvre et d’évaluation d’un projet d’établissement dans le cadre d’une démarche qualité et d’une approche participative», a-telle précisé, tout en détaillant les travaux de cette rencontre scindés en deux grands axes, à savoir : le projet d’établissement et l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique.

Durant la journée de mercredi, le conférencier a souligné : «Pour permettre à un établissement de l’ESRS de concrétiser sa vision et de remplir ses missions, tout en respectant ses valeurs, il doit impérativement établir un projet d’établissement. Pour cela, il faut développer une stratégie et l’accompagner d’un plan d’action.» Outre cela, le Pr Hamidouche s’est étalé sur plusieurs points, tels que «les outils de travail dans le processus d’évaluation, en l’occurrence la matrice SWOT (FFOM: Force, Faiblesse, Opportunité et, enfin, Menace), l’Analyse PESTEL, qui est utilisée pour identifier les grandes tendances de l’environnement et les classer en six catégories (Political, Legal, Economical, Social, Technological et Environemental)», tout en se focalisant sur un élément fondamental dans la gestion des projets qui consiste en l’assurance qualité.

Pendant son intervention, l’orateur a mis l’accent sur les principes du management de la qualité, l’audit, la gouvernance et l’accréditation, la typologie des mécanismes de l’assurance qualité, la référentielle nationale assurance qualité, le Benchmarking, le transfert des bonnes pratiques, le Brainstorming et autres. Il a également souligné que «les établissements algériens doivent s’imprégner de l’expérience canadienne dans le domaine de l’assurance qualité». Il est à signaler que plus de 200 cadres universitaires ont pris part à cette importante rencontre durant laquelle, ils ont eu l’occasion de soulever leurs préoccupations. C’était aussi une opportunité pour les responsables de l’université, à leur tête le recteur, le Pr Boualem Saidani, de rappeler que «toute la communauté universitaire dans ses trois composantes (enseignant, agent administratif technique et de service et étudiant) doit être impliquée dans le processus de la mise en place d’un projet d’établissement».

F. A. B.

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