Le SNAPEST réclame l’intervention du ministre

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Le syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) sort de sa réserve. Cette entité syndicale a tiré la sonnette d’alarme sur « la situation critique qui prévaut dans le secteur de l’éducation nationale pour mauvaise gestion de l’administration du secteur en question, à tous les niveaux », lit-on dans le communiqué du Snapest qui a jugé la rentrée scolaire 2012-2013  « catastrophique ». Cette organisation syndicale fait allusion à la surcharge des classes de 1ère année secondaire, dans 35 wilayas du pays où le nombre des élèves a dépassé les 48 élèves par classe. Selon les rédacteurs de ce communiqué « cette rentrée scolaire a aussi été marquée par un déficit en nombre d’enseignants de mathématiques et de physique partout et d’enseignants des langues étrangères dans les lycées du sud du pays ». Par ailleurs, ce syndicat a déploré dans son communiqué « les dépassements et les anomalies qui ont marqué le concours de recrutement, effectué le mois de septembre dernier ». « Ces dépassements se sont passés au vu et au su du ministère de tutelle qui n’a pas réagi pour mettre un terme à ce genre de dépassements », lit-on dans le même communiqué. Le bureau national du Snapest a lancé un appel au ministère de tutelle pour dépêcher des commissions d’enquêtes. Cet organisme syndical a également appelé la tutelle à ouvrir les portes du dialogue avec les partenaires sociaux, en vue de débattre des dossiers restés en suspens, notamment « la gestion des œuvres sociales, la révision du statut particulier, les heures supplémentaires, les revendications des enseignants du sud et autres ». Le Snapest a en outre, évoqué le problème des enseignants du technique, indiquant que « les enseignants du technique sont affectés dans d’autres établissements scolaires ou sont chargés d’enseigner des matières qu’ils n’ont jamais étudiées telles que l’informatique ». Sur un autre registre, et s’agissant du phénomène de la violence dans le milieu scolaire, qui est en constante augmentation, le bureau national du Snapest a déploré le fait que « pas moins de 1 000 enseignants ont été victimes de violences dans les établissements scolaires, depuis la rentrée, et ce, à l’échelle nationale ». Ce chiffre, selon le communiqué « est appelé à être revu à la hausse surtout en période d’examens ». Devant la situation « lamentable » qui prévaut dans le secteur de l’éducation nationale, le bureau national du Snapest demande l’intervention du ministre de tutelle dans les plus brefs délais.

L.O.CH

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