La variante du dernier tracé retenue

Partager

La variante du tracé de la pénétrante autoroutière Béjaïa – Ahnif, allant de la commune d’Oued Ghir au port de Béjaïa (PK 11 au PK 0), a été enfin retenue.

En effet, la décision a été prise au terme d’une séance de travail qui a regroupé, en fin de la semaine dernière, le wali de Béjaïa avec des responsables de l’entreprise chinoise (CRCC) réalisatrice du projet, du DG de l’Agence nationale des autoroutes (ANA) et des directeurs de l’exécutif concernés par ce projet, indique la cellule de communication de la wilaya.

L’entreprise chinoise (CRCC) a présenté lors de cette rencontre, tenue au siège de la wilaya, une étude de cette dernière section (PK11 au PK0) comportant au total cinq variantes ou possibilités de réaliser cette dizaine de kilomètres de la pénétrante autoroutière qui relie le port de Béjaïa à l’autoroute Est-Ouest sur un linéaire global de 100 km.

Après exposition de cette étude, le choix est tombé sur la troisième variante. «La variante choisie présente deux avantages principaux. D’abord, elle permettra d’éviter les zones inondables situées sur le tronçon de l’Oued Soummam, puis les terres agricoles seront épargnées et préservées», a affirmé notre source.

L’étude réalisée par le bureau d’études de l’entreprise chinoise (CRCC) a pris en considération les crues de l’Oued Soummam et la nature des sols, situés au bord de cette rivière.

Cette variante choisie, qui consiste en la transformation des sections de la plate-forme en ouvrages d’art, en plus du traitement du sol avec CB et drains, offre, selon les explications fournies par les responsables de la CRCC, une meilleure stabilité de l’autoroute et un temps de consolidation minimisé.

Le seul inconvénient de cette variante est le coût élevé que nécessite sa réalisation, qui est estimé à 37,90 milliards de dinars. Néanmoins, le coût d’entretien de la pénétrante avec ce choix est réduit, a-t-on expliqué. Les autres variantes ont été écartées à cause respectivement du risque d’érosion des remblais et des plates-formes, le temps de consolidation élevé, instabilité éventuelle de l’autoroute et entretien coûteux et continu.

Par ailleurs, aucune date n’a été avancée quant au début des travaux de cette dernière section de la pénétrante autoroutière. Actuellement, le groupe sino-algérien (CRCC-SAPTA) déploie tous ses efforts au niveau du chantier des tunnels de Sidi Aïch, considéré comme la section la plus difficile à réaliser sur la centaine de km que compte l’ensemble du tracé de la pénétrante autoroutière.

Boualem S.

Partager