Le blocage à l’APC soulève la colère populaire

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Des dizaines de citoyens, issus de diverses localités de la commune de Toudja, ont procédé, hier, à la fermeture de leur mairie pour dénoncer la situation de blocage dans laquelle se trouve leur Assemblée populaire communale depuis plusieurs mois. «À travers cette action de protestation, la population de Toudja veut exprimer son mécontentement sur la situation de blocage que vit notre APC.

Le recours à cette action a été décidé après avoir épuisé toutes les démarches pacifiques de dialogue. On n’est pas là pour réclamer le départ des élus, mais il faut qu’il y ait une solution à cette crise et que l’APC soit débloquée», a déclaré un représentant des protestataires.

Pour rappel, au mois de décembre dernier, huit élus (4 Front de l’Avenir, 3 RCD, 1 RND) sur les treize que compte l’APC de Toudja ont qualifié, dans une déclaration rendue publique, le bilan du maire FFS «d’échec patent et sans appel». L’opposition majoritaire au sein de l’APC de Toudja incombe à l’édile communal la responsabilité des problèmes de détérioration du cadre de vie auxquels font face les habitants de cette municipalité.

Elle l’accuse dans la même déclaration d’avoir «tout fait pour neutraliser, disperser et dissiper l’indéniable potentiel dont recèle la commune de Toudja (…) à cause de sa mégalomanie délirante». En outre, les élus signataires du document reprochent au maire de Toudja sa gestion «opaque, personnelle et chaotique (…) aux antipodes de la gestion transparente, associative, participative et réglementaire».

Pour les habitants de Toudja, cette situation de blocage prend en otage le développement de la commune et ne doit pas durer longtemps. «Notre action n’est dirigée contre personne. Nous voulons juste le bien de notre région et la fin de ce blocage qui nous a tant pénalisés», a affirmé l’un des initiateurs de ce mouvement de protestation.

B. S.

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