Les travailleurs de la municipalité en grève

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Le personnel des services administratif et technique de l’APC d’Oued Ghir ont rejoint, hier, le mouvement populaire de protestation, enclenché le 22 février dernier, à l’échelle nationale, pour réclamer le départ du système, en observant une journée de grève, a-t-on constaté.

Les fonctionnaires exerçant au siège de l’APC et ceux affectés au niveau des antennes municipales de Mellala, Ibourassen et Taourirt Larbaâ n’ont pas rejoint leurs postes de travail, préférant participer à la marche pacifique organisée au chef-lieu de wilaya par leurs collègues de l’APC et de la daïra de Béjaïa.

«Tous les travailleurs de notre APC ont décidé d’observer une journée de grève pour exprimer leur adhésion aux revendications soulevées par le peuple algérien, appelant au départ du système et contre le prolongement du quatrième mandat», a indiqué un élu à l’APC d’Oued Ghir. Le service minimum n’a pas été assuré au niveau des bureaux de l’état civil, ce qui a pénalisé certains citoyens.

Par ailleurs, les travailleurs de l’Entreprise nationale de matériel des travaux publics (ENMTP), unité de Béjaïa, sise sur la route des Aurès, ont marché, hier, du siège de leur société vers la wilaya pour réclamer «un changement radical du système» et «l’avènement d’une deuxième république», selon les banderoles brandies par ces manifestants. Tout au long de leur marche, les dizaines d’ouvriers et ouvrières de cette entreprise publique ont scandé des slogans hostiles au FLN et au système. «FLN dégage», «Système dégage», scandaient-ils à tue-tête.

B. S.

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