Les souscripteurs aux 50 logements LSP (logement social public), un ancien programme remplacé actuellement par la formule LPA, ont observé, hier, un sit-in de protestation devant le siège de la wilaya de Béjaïa, pour dénoncer, pour la énième fois, le retard enregistré dans la réception de leurs logements. Ce projet accuse un retard d’une quinzaine d’années et la patience des souscripteurs est arrivée à son terme. «Notre projet de 50 logements de type LSP a été lancé en 2005. À ce jour, il n’a pas été achevé», tempête un des acquéreurs.
Ces derniers s’élèvent contre «la bureaucratie administrative», après le retrait du projet au promoteur et son transfert à l’agence foncière. «La réalisation de notre projet a été retirée au promoteur et elle a été confiée à l’agence foncière, mais les choses n’ont pas bougé. Au début, le directeur de l’agence foncière nous recevait, en affichant sa disponibilité à nous accompagner pour la résolution de notre problème. Mais il a fini par nous abandonner», a-t-on déploré.
Par ailleurs, les souscripteurs à la coopérative de 100 logements, implantée à Bouyeblaten, sur les hauteurs de la ville de Béjaïa, se sont rassemblés, hier, au même endroit, devant le siège de la wilaya, pour dénoncer «les blocages administratifs», qui freinant l’avancement des travaux de réalisation de ce projet. Lancé en 2002, le chantier est actuellement à l’arrêt. La raison ? L’administration refuse de renouveler le permis de construire au promoteur à cause d’un litige judiciaire. En effet, un particulier réclame la propriété d’une partie de l’assiette foncière sur laquelle lesdits logements sont projetés.
Salma B.