Une semaine dans l’angoisse !

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Pas moins de 17 départs de feu ont été enregistrés durant la semaine écoulée, au niveau de la daïra d’Aïn El Hammam, devenue une fournaise, en l’espace de quelques jours.

La Protection civile n’a pas eu de répit, de jour comme de nuit, pour prévenir d’éventuelles catastrophes. Même si des arbres ont brûlé, l’important est que les maisons ont été épargnées. Si les dégâts que les flammes ont laissé derrière elles peuvent être considérés comme limités, au regard de l’importance des incendies, on peut affirmer que c’est surtout grâce à la vigilance des pompiers, souvent assistés par la population, et à la contribution des APC.

Mercredi dans la soirée, le feu ayant pris à la décharge du village d’Ouaïtslid s’est vite propagé pour menacer également des habitations d’Aït Aïlem, un village voisin. Le peu d’engins dont dispose la Protection civile de Michelet ont été mis à contribution pour éteindre le feu en deux heures de temps.

Dans la matinée, c’est à Abdoun, dans la commune d’Aït Yahia, et à Sdid Ali Ouyahia que plus de 5 000 m² ont été consumés. La veille, les soldats du feu ont été appelés, particulièrement, à Igoures, où ils sont intervenus à deux reprises, le jour et la nuit. C’est à Takhlidjth que des dégâts importants ont été enregistrés. Pas moins de 12 hectares plantés d’arbres fruitiers (figuiers, oliviers et autres) ont été calacinés. Le feu avait même menacé des habitations qui n’ont dû leur salut qu’à la population et aux pompiers. Là, également, la contribution des APC, en ravitaillant en eau les camions anti-incendie, a été d’une grande utilité.

Les élus locaux, à leur tête le P/APC d’Ath Vou Youcef, se sont déplacés sur les lieux pour veiller à la bonne marche de l’opération. Notons que l’importance des incendies déclarés, le 22 de ce mois à Takhlidjth et Koukou, ont nécessité l’intervention de la colonne mobile, dépêchée de Tizi-Ouzou, pour prêter maint forte aux pompiers d’Aïn El Hammam. Entourée par les feux de tous les côtés, la population en a ressenti la chaleur étouffante.

Des malades ont été déplacés vers d’autres zones où l’air était respirable. Il était difficile de sortir avant le coucher du soleil. Ce qui n’a pas empêché les températures de rester stationnaires jusqu’au matin. «C’est la fournaise aF!», disaient certains villageois dont les maisons ne sont pas dotées de climatiseurs. Rappelons que les employés chargés de la première intervention, au niveau des APC d’Aïn El Hammam, d’Aït Yahia, d’Ath Vou Youcef et d’Akbil, étaient mobilisés chaque fois que la Protection civile avait besoin d’eux.

A. O. T.

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