Une famille de cinq membres sauvée in-extremis

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L’intervention rapide, hier, de l’unité de secours de la Protection civile de Béjaïa (PCB) pour secourir une famille victime «probablement» d’asphyxie par monoxyde de carbone, a évité une tragédie certaine, a-t-on appris du commandant Soufi, chargé de la communication à la PCB. C’est vers 00h43 que les secouristes de l’unité principale de la Protection civile de Béjaïa ont intervenu, en urgence, au niveau de la haute-ville de Béjaïa, exactement à la rue Rachid Bouzerar, bâtiment CASOC, pour le sauvetage et le secours de cinq membres d’une même famille, «suite à l’asphyxie probable par le monoxyde de carbone, émanant d’un appareil de chauffage», a précisé notre source. Cette famille sauvée in-extremis est composée d’un couple, un homme âgé de 46 ans et sa femme de 45 ans, ainsi que leur trois enfants : un garçon de 16 ans, deux filles de 08 et 18 ans, a souligné la même source. Ces victimes ont été évacuées vers le CHU de Béjaïa par les éléments de la Protection civile. Pour rappel, cinq ressortissants égyptiens, âgés entre 25 et 50 ans, ont été sauvés in-extrémis d’une mort certaine, le 17 février dernier, à Ibourassène, dans la commune d’Oued Ghir, suite à leur intoxication au monoxyde de carbone. «Les victimes, des ouvriers du bâtiment, ont été retrouvés à demi-conscients après avoir inhalé une forte dose de monoxyde de carbone émanant d’un chauffage branché au gaz de ville et placé dans un endroit peu aéré», a expliqué la Protection civile de Béjaïa. Malheureusement, une semaine avant ce sauvetage in-extremis, le monoxyde de carbone a provoqué dans des conditions quasi similaires, la mort de trois personnes d’une même famille, dont une fillette de deux ans, dans la commune d’Ighram, daïra d’Akbou. Alertés par un proche des victimes, les éléments de secours de l’unité de la Protection civile d’Akbou ont dû intervenir pour évacuer les dépouilles mortelles de ces trois victimes vers la morgue de l’hôpital Akloul Ali d’Akbou. Leur décès est d&ucirc,; selon la même source, «à l’asphyxie probable par le monoxyde de carbone». Ces trois personnes sont de la même famille : une fillette de 02 ans, sa mère de 30 ans et sa grande mère de 53 ans.

B. S.

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