Le ministre de la Justice, Belkacem Zagghmati, a tenu à préciser, hier, en marge de l’installation du nouveau directeur central des maisons d’arrêt, que la comparution des anciens ministres, y compris les ex-Premiers ministres, devant un tribunal ordinaire est due «à l’absence d’une Haute cour de l’État», qui n’est toujours pas installée. «Il n’y a pas de mal à faire comparaître d’anciens ministres devant un tribunal ordinaire en l’absence de la Haute Cour de l’État», a-t-il déclaré, soulignant, par ailleurs, que l’ouverture des audiences au public «ne signifie pas qu’elles seront retransmises sur les chaînes de télévision», comme ça a été sous-entendu depuis mercredi, jour où le ministre avait déclaré que «les audiences qui s’ouvrent dès lundi seront publiques».
M. A. T.