«Pour une conférence nationale de concertation»

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Le coordinateur de l’Instance présidentielle du FFS, Ali Laskri, a animé dans la soirée de jeudi une conférence politique à la salle des fêtes communale de Boghni. Le premier secrétaire national, Hakim Belahcel, le coordinateur de la CAF de Tizi-Ouzou, les cadres et les militants du parti étaient parmi les présents à cette rencontre avec les citoyens.

Le premier secrétaire du parti qui a procédé, récemment, à la nomination des nouveaux membres de son secrétariat, est revenu dans son intervention sur les acquis du mouvement populaire sans lesquels, «le processus préparé par le pouvoir aurait bien lieu». Et d’ajouter : «Cela ne peut occulter les manœuvres actuelles pour casser la dynamique citoyenne afin d’imposer une alternative clanique».

Pour ce responsable du Front des forces socialistes, «la vie démocratique est plus que jamais en danger avec ces tentatives de discréditer les partis politiques, avec lesquels l’alternative démocratique doit être construite». Dans ce sens, l’orateur a réitéré la proposition du FFS d’aller vers une conférence nationale de concertation afin, a-t-il expliqué, «de réaliser un pacte politique public en transcendant toutes les divergences entre les différents acteurs de la vie politique et du mouvement populaire».

Prenant la parole, Ali Laskri a commencé par affirmer qu’il faut répondre à l’appel du peuple qui aspire à une deuxième République après avoir subi, selon lui, «les affres d’une première République, où toutes les libertés étaient confisqués». De ce fait, le coordinateur de la haute instance du FFS a appelé ses militants et les citoyens à ne pas baisser la garde et à continuer la mobilisation pour aller vers «l’élection d’une Assemblée constituante et l’avènement d’une deuxième République». Abordant les questions d’actualité, Ali Laskri a réitéré son appel «contre la criminalisation des actes politiques et contre les règlements de compte».

«Les députés qui refusent de démissionner sont complices du système»

S’adressant aux députés qui continuent de siéger au Parlement, notamment ceux issus de sa formation politique, l’hôte de Boghni considère «qu’ils sont complices avec le système». En ce qui concerne les perspectives, Ali Laskri estime que «le changement ne va pas se réaliser avec une alternative clanique mais avec une vraie alternative démocratique».

Et de conclure son intervention : «Le FFS demeure disponible à travers ses instances et ses militants à accompagner le peuple dans sa quête pour la liberté et le changement d’un système, qui est toujours à la manœuvre pour étouffer sa voix». Enfin, il faut signaler que dans sa communication, sans trop s’étaler sur les problèmes qui continuent de miner le FFS, Ali Laskri a déclaré que «le parti est frappé par des missionnaires» sans les citer.

M Haddadi

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