Rentrée de crise et sortie sociale

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Par Ali Boudjelil

Nous allons bientôt fermer la saison estivale pour l’avoir ouverte en juin. Mais sans officiel et en catimini parce que les portefeuilles ont été laminés par l’Aid et la pastèque à 55 DA le kilo. La rentrée sociale pour les grands et la rentrée scolaire pour les jeunes et les enfants se feront en parallèle avec la sortie de crise. Bien que les deux portes soient larges, il y a fort à parier que des heurts laisseront fuser des incartades et des «Excusez-moi monsieur» dans toutes les langues que l’Algérien parle avec aisance.

La rentrée sociale suppose de s’asseoir à sa table de travail ou de se mettre debout devant sa machine productrice pour penser aux vacances prochaines. La rentrée scolaire suppose de voir sur les estrades ceux qui eussent dû prétendre à être prophètes en prodiguant savoir et éducation aux futures générations, têtes blondes ou brunes qui tombent bien des fois amoureux de leurs maîtres et maîtresses par amour de l’école.

Mais c’est la sortie de crise qui risque fort bien de ne pas trouver l’issue de secours si les dialogues, que s’ingénient certains à glisser dans un scénario tiré dans aucun bouquin, ne trouvent pas d’oreilles attentives ou de partition composée par un maestro de la sagesse. Rentrons donc au royaume des discussions qui font jaillir la lumière pour sortir de cette crise qui nous fait craindre le retour des tragédies de la Harraga.

A. B.

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