“Il me doit toujours 210 000 Euros”

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Lors de son passage sur BRTV avant-hier, l’ex avant centre de la JSK, Cheikh Omar Dabo, a réitéré ses accusations contre Hannachi a propos de son transfert au Havre AC.

L’ancien international Malien persiste et signe que Hannachi lui doit toujours 210 000 euros, comme il nous l’avait déclaré lors d’un entretien qu’il nous a accordé le 1er décembre 2009. « D’abord il y a lieu de signaler que c’est mon manager qui s’en est occupé. Au début, toute l’information était verrouillée, M. Hannachi ne voulait pas donner d’informations, surtout aux journalistes. Le transfert a été négocié dans des conditions opaques, notamment, en ce qui concernait son option pour Brest, que mon manager et moi avons refusée. La négociation s’est faite entre Hannachi et le président de Brest, c’est eux seuls qui en ont discuté sans que mon manager ou moi soyons consultés. Les négociations pour le Havre ont été transparentes, mais le doute est trop fort en ce qui concerne Brest. Hannachi ne négociait pas seulement mon transfert, il était question, également, d’affaires personnelles avec le président de Brest, des projets à Dubaï, je pense. S’il refuse de me payer, c’est pour m’infliger une sanction, car j’ai refusé de signer avec Brest, brouillant quelque part ses calculs. D’ailleurs, quand Hannachi m’a remis le trophée du Buteur, je lui ai parlé de mon argent, mais il m’a renvoyé à mon manager. Et c’était faux, c’est un menteur, il n’a rien remis à mon manager, mes 210 000 euros sont toujours retenus par Hannachi ». Voilà ce que nous confiait Dabo, il y a de cela deux ans et demi, avant de conclure : « Je détiens tous les documents authentiques des clauses de mon transfert, et je confirme une fois de plus que Hannachi ne m’a pas payé. Je confirme aussi, documents à l’appui, qu’en août 2007, Hannachi a perçu 500 000 euros, et en décembre 2007 il en a reçu 200 000. Au total mon transfert a coûté 700 000 euros. Nous avons toutes les preuves, et mon avocat s’est saisi de l’affaire auprès de la FIFA. Pour la JSK, je me suis sérieusement battu, et je veux que justice soit rendue. La JSK est plus qu’un club de football, c’est un symbole identitaire pour toute une région. Lorsque j’étais à Tizi, les supporters me respectaient et me recevaient chez eux avec des cadeaux. C’est grâce à la JSK que je détiens actuellement un bon palmarès, je dirais aux supporters de ne permettre à personne de gâcher tout cela. Il faut sauver la JSK de ses prédateurs et je profite de cette occasion pour remercier vivement tous ses supporters ».

R. S

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