Mais comme à son accoutumée, la ville de Yemma Gouraya a su recevoir les 140 athlètes, venus des 10 ligues et qui ont été ses hôtes les 16 et 17 juin.29 clubs pour deux catégories chacun, en plus de quatre équipes dames, se sont donnés la réplique deux jours durant sur les deux tatamis installés dans l’immense salle de l’OPOW. Séparée en deux poules et durant la première journée, l’opération consistait à passer le premier cap et se qualifier aux demi-finales opération réussie par les clubs de l’ES Béjaïa, Boumerdès, Kadiria, Draâ El Mizan et Zéralda.Lors de la seconde journée les combats étaient plus acharnés, car l’enjeu était tout simplement le titre national.Chaque équipe qualifiée a fait l’effort nécessaire à travers les quatre ateliers où elle défïaient des adversaires redoutables, à travers l’atemi (combat) le tanto ou le combo qui sont également des combats soit a mains nues, soit un tango mousse, une sorte d’asme de 75 cm. Ce n’est que vers 15 heures dans la journée du vendredi que les verdicts sont tombés.L’ESB a arraché la première place en juniors garçons, alors que celle des seniors est revenue à l’IB Lakhdaria.Quant aux filles, c’est également l’ESB qui s’est adjugé le titre, quant aux seniors il a été “gracieusement” offert par les autres Bgayeties de Madala aux filles de Fouka. Le niveau de la compétition a été qualifié tantôt de moyen, et tantôt de très faible, par les nombreux observateurs et invités de marque présents à cette compétition, où le grand public était également au rendez-vous. L’organisation a été maîtrisée sur tous les plans, et l’on peut affirmer que l’équipe de la ligue de Bgayet sous la houlette de ses cadres Naceri, Stambouli, Slimani, Fertas… assistés du comité national Lourari, Lachache sous l’œil bien vigilant du grand maître Mouhoub… ont bel et bien réussi le grand pari. Bravo, on a assisté vraiment à la renaissance de la discipline après ses nombreuses années de léthargie.
M. Oulhadj