La salle des réunions de l’Office des parcs omnisports de wilaya (Rabah Bitat) de Bouira a abrité durant trois jours, un séminaire traitant le fonctionnement des unités rattachées à l’OPOW, leur bonne utilisation par le mouvement associatif ainsi que la préparation du prochain cycle olympique (2020- 2024), coïncidant avec la tenue des AG Électives. Une nouvelle étape qu’il faut bien préparer, en tenant compte des bévues antérieures. Organisé par l’Office des parcs omnisports de wilaya, en collaboration avec la DJS de Bouira, le séminaire a regroupé les travailleurs et les cadres qui y exercent outre le mouvement associatif et les responsables des CSP (ODEJ).
Un constat amer a alors été établi ayant trait à une déperdition totale des ressources humaines et financières. Dans son intervention, Sadek Benslimane, cadre et inspecteur dans le domaine de la jeunesse et des sports, a indiqué qu’il est temps de rentabiliser au maximum les installations sportives rattachées à l’OPOW, en tablant sur les ressources humaines, c’est-à-dire l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, de revoir le repositionnement des fonctionnaires, chacun selon son profil, sans oublier le règlement définitif du problème de fonctionnement et d’utilisation des infrastructures sportives rattachées à l’OPOW, en impliquant les associations conventionnées à travers leur contribution directe et active dans la planification des créneaux d’entraînement, etc.
Ainsi, l’association sportive doit passer du simple client (utilisateur) à un partenaire concerné par l’entretien des lieux, voire un co-gestionnaire. Pour l’intervenant, il faut encourager le travail dans l’intersectoriel, avec l’implication des autres secteurs que celui de la jeunesse et des sports. Une priorité, voire une urgence, avec la mise en exergue d’un programme d’action à moyen et long termes. Une initiative, dont la réussite dépend de la bonne volonté politique, à commencer par l’implication directe des pouvoirs publics, notamment le premier magistrat de la wilaya.
Ceci dit, Sadek Benslimane a plaidé pour la baisse des tarifs d’exploitation des infrastructures sportives, au profit des associations sportives, et le passage du paiement des droits d’utilisation et de convention en espèces au paiement par chèque. Une option qui vise à éluder la manipulation de l’argent et de mettre un terme aux dysfonctionnements signalés par les inspecteurs.
Ainsi, les associations concernées pourront désormais payer leurs cotisations par échelonnement. L’inter venant estimé qu’il faut songer à trouver d’autres mécanismes de financement pour aider les associations sportives actives, d’autant plus que le barème d’aide aux CSA et au mouvement associatif dans le cadre du fonds de wilaya n’a pas été changé depuis son élaboration, en 2004, au moment où le nombre d’associations a augmenté. Par conséquent, a conclu Benslimane, c’est tout le paysage sportif qui doit changer, à commencer par son rajeunissement, quitte à aller vers la limitation des mandats, la révision du statut des dirigeants sportifs bénévoles, tout en dégageant des expertises financières, et ce en faisant l’état des lieux. Un jeune, fille ou garçon, ne doit pas être considéré comme étant un problème, mais une ressource vivante et positive qui a besoin de plus de considération.
M’hena A.