Culminant à quelque 1 400 mètres d’altitude, le col de Chellata est situé entre Illoula Oumalou (Tizi-Ouzou) et Akbou (Béjaïa), avec un accès vers la wilaya de Bouira.
Appelé parfois Tiguijult, ce col est un lieu de détente par excellence pour de nombreuses familles de Béjaïa, Alger, Bouira… Profitant de l’accalmie après une semaine marquée par de fortes intempéries et des chutes de neige, nombre de touristes se sont rués vers cet endroit féérique, objet de fierté de toute la région.
Or, le col de Chellata ne se laisse pas prendre si facilement, il faut savoir l’escalader, certes, mais aussi le comprendre. Pour atteindre ses cimes sans perdre le souffle, il faut s’accrocher. Etre de la région sans avoir escaladé le col s’apparente à une honte. Y réussir, est, en revanche, une fierté. Il faut dire que ce n’est pas une sinécure.
Déjà, le long de la route y menant, les panneaux imlantés n’aident pas : tantôt ils indiquent Béjaïa, en traversant la commune d’Illoula, au-delà de Bouzeguène, tantôt ils indiquent Akbou. Mais quelle que soit la direction prise, elles donnent toutes vers ce lieu stratégique, dont personne n’arrive pas à se mettre d’accord sur le nom, col de Chellata pour tous et Tiguijult pour les intimes.
En arpentant au fur et à mesure la pente vers le col, à mi-parcours, il est à se demander ce qu’on fait là. Un peu plus loin pourtant, un panorama à couper le souffle prend forme. Là, une autre question se pose spontanément : «Pourquoi ne suis-pas venu plutôt?». Le col de Chellata, c’est à faire ! Absolument. Le paysage qui s’offre à la vue une fois arrivé en son sommet est véritablement magnifique.
Aziz Alimarina