Pas moins de 154 logements sociaux seront réalisés dans la commune de Fenaïa. Un programme réparti sur deux lots, dont le premier (50 unités) est en voie de réalisation. Cette première tranche du projet, confiée à un entrepreneur, est localisée au chef-lieu communal, tandis que la seconde, de 104 unités, est en instance de lancement. «Nous avons un lot de 50 unités qui sont en cours de réalisation sur un site situé dans l’agglomération du chef-lieu communal, alors que 104 logements sont en instance de lancement», a déclaré un membre du staff municipal.
Un responsable de l’OPGI, le promoteur public de l’immobilier, à l’indicatif duquel sont inscrits ces logements, a informé, pour sa part, que le lot des 104 unités ne tardera pas à étrenner sa phase de mise en œuvre. «L’ouverture du chantier interviendra incessamment. La procédure réglementaire est sur le point d’aboutir», a-t-il annoncé, tout en se gardant d’avancer une quelconque échéance quant au début des travaux. Tout en se félicitant de l’affectation de ce parc immobilier au profit de leur circonscription, les responsables en charge de la gestion des affaires de la municipalité le jugent, néanmoins, insuffisant, eu égard au nombre de souscriptions qui va crescendo.
«Nous avons comptabilisé plusieurs centaines de demandes. Les dossiers continuent de s’amonceler, et à ce rythme, nous sommes bien partis pour pulvériser tous les records de souscription», a-t-il révélé. Certains prétendants à cette formule de logement soutiennent avoir déposé leurs demandes depuis plus de 10 ans, sans être sûrs de figurer sur la liste des bénéficiaires lors de la prochaine distribution. «Nous nous entassons, moi et ma petite famille, dans un cagibi.
Cela fait déjà des décennies que ça dure», se plaint un père de famille du village Ilmaten. Gagné par le désespoir, un autre souscripteur confesse ne voir aucune issue à sa situation précaire. «La distribution de ces logements LPL est un événement lointain. Il faut, en sus, être un sacré veinard pour en bénéficier. Alors, autant ne pas se nourrir de chimères», lâche-t-il, désillusionné.
N Maouche