Le commerce des déchets recyclables a fait, ces dernières années, une percée spectaculaire dans la région de la vallée du Sahel.
En effet, cette activité a fait beaucoup « d’adeptes » parmi les jeunes de cette région, lesquels louent des surfaces à proximité des routes nationales, notamment les RN 5, 26, 30 et 15, pour s’adonner à cette activité lucrative. Ainsi donc, des entrepôts de ces déchets ferreux et non ferreux sont aménagés près de ces routes très denses en circulation automobile, où sont amoncelées des pièces en tous genres, usagées bien évidemment (seaux, bidons, ferrailles, caisses, caoutchouc, armoires et lits métalliques rouillés, tôles, pièces de rechange usagées pour véhicules …).
Cette activité suscite également l’intérêt des habitants lesquels s’adonnent aussi à ce commerce pour gagner quelques sous en se débarrassant des pièces usagées comme les chaises, les tables en plastique dure, la ferraille, les ustensiles de cuisine en aluminium, l’électroménager défectueux, etc. Ces ménages, pour vendre les déchets recyclables aux recycleurs, se rendent vers ces entrepôts où attendent les récupérateurs véhiculés de déchets, lesquels sillonnent plusieurs communes avec leurs camionnettes, à la recherche des déchets recyclables pour les vendre à leur tour aux tenanciers des dépôts de déchets ferreux et non ferreux. Néanmoins, il est à déplorer l’inexistence d’unités de transformation des déchets récupérée au niveau de cette région.
Tous les déchets collectés se trouvent transportés vers d’autres localités comme Bordj Bou Arréridj, Sétif et M’Sila, où il existe des unités de transformation et de recyclage, et ce, afin de leur donner une « nouvelle vie » pour être réutilisés.
Y. S.

