Une hausse de 17,5% en 2018

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Le chiffre d’affaires à l’exportation du groupe Sonatrach a connu une augmentation de 17,5% l’année passée. Il est estimé à près de 39 milliards de dollars en 2018, contre 33,2 milliards de dollars en 2017. C’est ce qu’a rapporté, hier, l’APS auprès du groupe Sonatrch.

Ce chiffre d’affaires a été réalisé en dépit d’une légère diminution du volume global exporté, qui est passé à 98,9 millions de tonnes d’équivalent pétrole (TEP) en 2018, contre 106,2 millions de TEP en 2017, soit une baisse de près de 7%, en raison notamment de la mise en œuvre de l’accord Opep-non Opep de réduction de la production de pétrole brut.

Les quantités destinées au marché national (52,5 millions TEP), les volumes d’hydrocarbures liquides et gazeux commercialisés en 2018 ont été estimées 151,4 millions de TEP contre 161,2 millions de TEP en 2017, soit une baisse de 6,1%. S’agissant des activités d’exploitation, la production primaire de pétrole brut a atteint 48,5 millions de tonnes contre 49,3 millions de tonnes en 2017, dont 20,7 millions de tonnes produites en association avec des compagnies étrangères en 2018.

La production primaire de condensat s’est élevée à 8,9 millions de tonnes contre neuf millions de tonnes en 2017, dont 2,1 millions de tonnes produites en association avec des compagnies étrangères en 2018. Pour ce qui est de la production du gaz de pétrole liquéfié (GPL), elle a atteint 7,9 millions de tonnes contre huit millions de tonnes en 2017, dont 2,1 millions de tonnes en association avec des partenaires étrangers.

S’agissant de la production primaire de gaz naturel, la même source a indiqué qu’elle s’est établie à 132 milliards de m3 standards (Sm3) en 2018 contre 135 milliards Sm3 en 2017, dont 24,2 milliards Sm3 produits en association. Par ailleurs, il est utile de rappeler que selon le vice-président des activités de commercialisation de Sonatrach, Ahmed El-Hachemi Mazighi, la baisse de 40% des exportations des hydrocarbures de l’Algérie en janvier 2019 est due à plusieurs facteurs, notamment les conditions météorologiques et la baisse de la demande.

Samira Saïdj

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