De jeunes habitants de Draâ Ben Khedda viennent d’initier une quête pour l’aménagement de l’ancien chemin qui relie la ville à la gare ferroviaire. Ces derniers qui ont accroché des banderoles un peu partout et dans les quartiers veulent collecter la somme d’argent nécessaire pour engager les travaux de réaménagement de ce chemin abandonné par les automobilistes.
En effet, la station du train reliant Tizi-Ouzou à Alger est située à trois kilomètres de la ville de Draa Ben Khedda. Les voyageurs qui utilisent le train n’ont à présent d’autres moyens que d’aller à pied. Sauf que ces mêmes voyageurs doivent rallier la gare à des heures où il fait encore nuit surtout pendant l’hiver. Des enfants et des adultes sont contraints de prendre le risque de traverser l’autoroute ainsi qu’une zone non habitée avec tous les dangers que cela comporte. Les femmes essentiellement craignent de se faire agresser par des délinquants.
C’est donc une initiative salutaire qui vient d’être prise après une attente qui a duré plusieurs années. Les voyageurs ont en effet longtemps attendu le réaménagement de cette route par les services concernés de la mairie. Mais ce sera peine perdue car la doléance n’a recueilli aucune oreille attentive. Le train sifflait toujours très loin et nombreux sont les voyageurs qui préfèrent prendre le bus plus cher. Le manque de route vers la gare ferroviaire n’est pas l’unique souci lié à ce créneau. La ville manque également d’une véritable stratégie de désengorgement des axes routiers internes.
Chaque jour, des embouteillages monstres se forment au niveau des deux entrées Ouest et Est. Les usagers qui arrivent d’Alger se retrouvent devant une voie unique. Au niveau de la sortie, en face de la polyclinique de la ville, les usages venant de plusieurs artères de la ville se retrouvent également devant une seule voie de sortie. Des embouteillages interminables se forment durant toute la journée.
Akli N.

