Y a-t-il régression dans les prestations ?

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Un groupe de citoyens de Raffour, dans la commune de M’Chedallah, fait part d’un recul net des prestations de services au niveau de leur unité de soins. La dernière défaillance en date est celle d’une panne d’électricité qui aurait, selon eux, duré une semaine. Le chef de service, pour sauver le quota de vaccins, a dû solliciter un commerçant voisin afin de les conserver dans son congélateur. Renseignement pris sur place, il s’est avéré qu’il s’agit d’un court-circuit survenu sur l’installation intérieure qu’on a tardé à prendre en charge bien qu’il ait été signalé à temps.

Et ce n’est que dimanche dernier que cette panne de courant a été réparée par l’équipe d’entretien de l’EPSP. Le groupe de citoyens rencontrés dans l’après-midi de dimanche, feront aussi part de la non disponibilité du chirurgien dentiste en plus de l’arrêt des soins dentaires depuis deux mois au niveau de cette structure de santé. Selon eux, le chef de service du centre de soins a expliqué cet état de fait par un manque de produits pharmaceutiques nécessaires. Rappelons que cette unité de soins de Raffour couvre une population qui frôle les 13 000 habitants en plus des malades qui viennent des agglomérations périphériques, tels que ceux d’Aharrach, de Zouzamen et une bonne partie de la nouvelle-ville.

La proximité de la structure des agglomérations périphériques de M’Chedallah explique cet afflux de citoyens. Il convient par ailleurs de rappeler qu’une promesse pour la réalisation d’une polyclinique à Raffour a été faite par les trois walis qui se sont succédé à la tête de la wilaya, notamment depuis que le collectif des représentants des citoyens de Raffour a dégagé, en 2010, une assiette de terrain adéquate que la commission technique des choix de terrain a validée en 2014. Le groupe de citoyens fait appel à l’actuel wali, Mustapaha Limani, pour concrétiser le rêve de toute une population qui ne cesse de réclamer cette plus qu’indispensable institution de santé. Le chef de service du centre de soins fera part de son côté des difficultés à évacuer les ordures ménagères de l’unité de soins, faute de poubelles. A noter que les déchets médicaux sont pris en charge par une entreprise spécialisée conventionnée.

Oulaid Soualah

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