La cité Zerrouki, sise à la périphérie Est de la ville de Bouira, souffre d’un grand manque en matière d’aménagement.
Ce quartier, l’un des plus anciens et des plus peuplés de la ville de Bouira, ne dispose toujours pas des commodités nécessaires. Pour ses résidents, il est plus qu’urgent d’inscrire une opération d’aménagement pour les ruelles, qui sont en plus menacées par des mouvements d’érosion du sol. Un mouvement géologique qui ne cesse de prendre du terrain, selon les résidents, et menace même plusieurs habitations. Par ailleurs, les résidents de la cité Zerrouki ont réclamé la réalisation d’une passerelle pour piétons, au niveau de l’accès Sud de ce quartier, afin de remplacer l’ancienne passerelle réalisée par les résidents eux-mêmes et qui menace de s’effondrer : «La situation est devenue catastrophique dans notre quartier, lequel nécessite une opération d’aménagement, de confortation et de traitement des sols, car plusieurs habitations sont menacées par le mouvement du sol. Malheureusement, ce problème a été signalé depuis des années aux autorités locales, qui n’ont rien fait pour parer à l’avance ce phénomène», a expliqué l’un des résidents.
Avant d’ajouter : «Le projet d’aménagement doit aussi prendre en considération la réhabilitation du réseau routier, des trottoirs et du réseau d’éclairage public. Nous attendons aussi la réalisation de passerelles pour piétons, au niveau de plusieurs passages à l’intérieur de la cité. L’urgence actuellement est de réaliser un pont sur le versant sud du quartier, où l’ancien pont en bois, réalisé avec nos propres moyens, menace de s’effondrer. Ce pont doit être pris en charge rapidement, car il est l’un des principaux accès de notre quartier. Il est d’ailleurs traversé quotidiennement par des centaines d’écoliers, qui se déplacent vers l’école primaire située en bas.» En outre, les habitants de ce quartier communément connu sous le nom «Oued D’houss» ont signalé un problème dans l’opération de ramassage des ordures ménagères. Selon-eux, les camions à benne-tasseuse de la mairie ne peuvent pas traverser les ruelles trop étroites de leur quartier et n’assurent donc pas ce service, ce qui a favorisé l’apparition des décharges à ciel ouvert un peu partout. Ils ont alors proposé la création d’un service spécialement pour leur quartier, comme cela se fait au niveau de certains quartiers aux accès difficiles.
Oussama Khitouche

