La dernière tentative de conciliation effectuée par le wali de Tizi-Ouzou, avant-hier au siège de la wilaya pour ramener à la raison les différents élus à l’APC d’Aïn El Hammam, toujours bloquée, a échoué une fois encore. Réunis pendant plus d’une heure, les dix-neuf élus de la commune se sont, à tour de rôle, étalés sur la situation qui prévaut dans leur commune. Les propositions des uns n’ont pas eu plus d’écho que les contre-propositions des autres. Selon nos sources, les différentes parties ont campé sur leurs positions qui étaient les leurs depuis la proclamation des résultats des élections municipales. Les deux parties, d’un côté le P/APC et les élus MPA, et de l’autre, les élus de la coalition FFS – RCD, sont renvoyées dos à dos par le wali qui leur aurait demandé de prendre un autre temps de réflexion. Rendez-vous pris, selon nos sources, pour la semaine prochaine, dans l’espoir de voir quelque bonne volonté prendre du terrain dans l’intérêt de tous. Des indiscrétions ayant filtré prétendent que le statu quo persiste pour l’instant. Les électeurs à l’écoute de la moindre information, se désolent de voir leur commune en arriver là. «Que peuvent-ils faire ?» Les supputations quant à la désignation d’un administrateur par le wali pour parer au plus pressé, en cas de persistance du blocage, vont bon train. Mais, officiellement «rien ne sera décidé dans ce sens tant qu’il demeure des chances du déblocage de la situation par les élus eux-mêmes», dit-on. Entre-temps, les élèves des écoles primaires font les frais de cette paralysie qui les prive de leur déjeuner qu’ils prenaient habituellement à l’école. Les plus pénalisés sont les écoliers qui résident loin de leurs établissements scolaires. Ceux-ci n’ont pas le temps de se rendre chez eux entre 12 heures et 13 heures pour prendre leur repas, surtout en ces jours caractérisés par le retour du froid et de la pluie. Notons que depuis que le blocage de l’APC d’Aïn El Hammam est devenu effectif, la population vit dans l’incertitude et appréhende l’avenir. Au Moment où les autres communes lancent leurs projets de développement, celle de l’ex-Michelet n’est toujours pas fixée sur son sort, au grand dam des citoyens.
A. O. T.