Encore un report pour le stade de 50 000 places

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Le stade de 50 000 places de Tizi-Ouzou sera livré le mois de décembre prochain. Le délai est ferme et n’accepte aucun glissement, a insisté le ministre de la Jeunesse et des Sports Mohamed Hattab, lors de sa visite, avant-hier, dans la wilaya.

Après les différentes prolongations des délais qu’a connues ce projet structurant, le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports est déterminé à ce qu’il soit livré le mois de décembre prochain. Des instructions fermes ont été données sur place pour l’entreprise réalisatrice, à laquelle le ministre a signifié qu’«aucun prolongement de délai n’est permis». Le ministre est tellement optimiste qu’il a annoncé que la JSK jouera dans ce stade au mois de janvier prochain. «Ce projet est très important pour la population et pour les autorités. On veut qu’il soit livré en décembre prochain, c’est le souhait des citoyens. Vous devez le livrer à cette date, aucun glissement n’est permis. On va travailler ensemble pour ça. On va étudier tous les problèmes et trouver des solutions», a-t-il instruit. Pour souligner l’urgence, le ministre a évoqué le problème de terrain qu’a eu la JSK à la demi-finale de la coupe d’Algérie : «La JSK s’est retrouvée sans terrain, c’est inconcevable. On a ce projet, on doit l’achever». Et d’ajouter : «Le glissement des délais répétitif a fait que les gens perdent confiance. Cette fois-ci c’est fini (…) Cela nous évitera aussi de faire des réévaluations à chaque fois». Pour pouvoir arriver à cet objectif tracé, le ministre insistera sur la nécessité de synchroniser l’ensemble des opérations restantes, sur lesquelles douze sous-traitants devraient intervenir pour notamment le gazon, les gradins… Et faire en sorte qu’elles soient achevées à la même date. M. Hattab donnera des instructions pour que le gazon soit posé d’ici deux mois. L’entreprise réalisatrice turque a posé le problème du payement comme étant la seule raison qui pourrait ralentir les travaux. Le ministre rassurera : «Il n’y a aucun problème d’argent, ni de crédits de payement. C’était juste la période entre la clôture d’une année financière et l’ouverture d’une autre. Dans quelques jours, il y aura l’ouverture de la nouvelle année financière et l’entreprise aura l’argent». Dans un autre sillage, le ministre, lors d’un point de presse, a évoqué l’impact de ce nouveau projet à l’échelle locale et nationale : «Nous avons quatre complexes sportifs importants à l’échelle nationale : Beraki, Douira, Oran et ce stade de Tizi-Ouzou. (…) Outre son aspect sportif, ce projet donnera une dynamique importante à la région (…) Avec ces projets, on a réglé un problème de fond et de forme», expliquera le ministre faisant allusion au problème de violence dans les stades. A ce propos, il a annoncé qu’en plus du projet pilote de lancement de la billetterie électrique au niveau du stade du 5 juillet, les nouveaux stades, dont celui de Tizi-Ouzou, seront lancés avec ce système, qui pourra régler ce problème «récurent», de violence, en plus du système de la vidéo surveillance. Ce stade sera «intelligent» avec des équipements modernes et des nouvelles technologies dignes des stades internationaux, notera le ministre. «Il répondra à tous les besoins des supporters et leur fera sentir qu’ils sont considérés, ce qui aura un impact positif sur leur comportement», dira-t-il. Notons que le taux d’avancement du projet est approximativement à 80%. Il a été lancé en 2012, pour un coût global de 4 600 milliards. Durant sa visite dans la wilaya, le ministre a par ailleurs inauguré un terrain de football en gazon synthétique au niveau du lycée polyvalent. Il a souligné que l’Algérie «doit investir dans la formation des jeunes», rappelant que 13 centres de formation ont été réalisés en Algérie ces dernières années. Le ministre a eu aussi à visiter le projet de réalisation d’une auberge de jeunes de 50 lits, en plus du projet de réalisation du siège de l’Odej. Il a achevé son périple par la visite du projet d’une salle MNS de 500 places à Laazib Ahmed, toujours dans la commune de Tizi-Ouzou.

Kamela Haddoum

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