Les agents de sécurité ferment l’administration de l’hôpital

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Les agents de sécurité de l’hôpital de M’Chedallah montent, de nouveau, au créneau et ferment les services administratifs de l’hôpital depuis avant-hier, lundi, pour dénoncer le retard mis dans la régularisation de leurs situation administrative. En effet, les 98 agents de sécurité recrutés en catimini lors des événements de 2001 qui ont secoué la Kabylie pour absorber la colère des jeunes dans le cadre d’agents vacataires, ont par la suite arraché des contrats à durée indéterminée (CDI) mais continuent à être rémunérés dans le statut des 05 H. Cela malgré les engagements du ministre de la Santé de faire le nécessaire pour mettre un terme à leur précarité professionnelle, lors de la visite effectuée dans la région qui remonte à 2012. Or, aucun changement n’a été opéré à ce jour, mis à part 05 agents qui ont été déclarés admis dans le concours de recrutement de l’année passée ouvert à tout le monde, apprend-on sur place, qui continuent toujours à être rémunérés à temps partiel, soit à raison de 05 heures par jour. Ne voyant rien venir après moult mouvements de protestation, ces agents montent de nouveau au créneau et procèdent à la fermeture de l’administration avec comme unique revendication leur titularisation et la rémunération à plein temps. Ils dénoncent aussi le fait que des postulants hors secteurs sont acceptés pour passer le concours de recrutement au même titre que ces agents qui cumulent, pour la plupart, plus d’une douzaine d’année du travail. Le directeur de l’EPH, nouvellement arrivé et qui a hérité de ce dossier épineux, affirme qu’il est soumis à une réglementation qu’il ne fait qu’appliquer dans toute sa rigueur. Pour lui, le traitement de ces dossiers est de la compétence de la fonction publique. Un cas pénalisant pour cette institution des plus névralgiques qui gère la santé publique et qui doit en toute logique bénéficier d’une décision politique d’autant plus que cet hôpital a enregistré un important bond qualificatif en matière d’organisation et des prestations de service depuis l’arrivée de la nouvelle équipe. Une équipe qui lui a insufflé une nouvelle dynamique. Il faut dire que ce dossier assez sensible revient à chaque fois à la surface pour perturber le bon fonctionnement de cette institution qui gère des vies humaines. Les pouvoirs publics ont tout intérêt à le solutionner rapidement d’autant plus que la population se solidarise avec ces grévistes ; ce qui constitue une menace permanente pour la paix sociale qu’il y a lieu de prendre en considération.

Oulaid Soualah

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