L’auditorium du campus d’Aboudaou de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa abritera, les 13 et 14 décembre, un colloque national sur le thème «Centre international de règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) : 50 ans de pratique arbitrale». Le but de ce colloque, qui réunira plusieurs spécialistes en la matière, disent les organisateurs, est d’exposer les évolutions de l’arbitrage au sein de cet instrument après 50 ans de sa création et d’aborder l’expérience de l’Etat algérien au sein de ce centre international, à travers les affaires dans lesquelles il s’est impliqué. Il s’agira aussi d’examiner les conséquences du recours à ce genre d’arbitrage international. Un demi-siècle après l’entrée en vigueur de la convention du CIRDI, ce centre a enregistré pas moins de 597 affaires, dont 133, soit un taux de 22%, impliquant un Etat du continent africain. Cette organisation, relevant de la Banque Mondiale, procure aux opposants, à savoir des Etats contractants et des ressortissants d’autres Etats contractants, les moyens d’arbitrage et de conciliation pour trouver des solutions à leurs litiges et différends. Le CIRDI a traité, ces dix dernières années, au moins trois affaires impliquant l’Algérie avec des investisseurs étrangers. Il s’agit du Consortium pétrolier américano-danois Maersk-Anadarko, la société Orascom et, dernièrement, l’Espagnol Ortiz.
B. S.