Le FFS affiche son soutien

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Réagissant à la mobilisation citoyenne pour la fermeture de la décharge sauvage d’Aokas, la section du FFS de Béjaïa a publié un communiqué dans lequel elle appelle tous les élus, notamment le président de l’APW, à soutenir les actions citoyennes et à prendre en charge leurs revendications.

Il est demandé la prise en charge de la revendication principale qui n’est autre que le règlement du problème de la décharge dite de la honte avant que la situation ne déborde. D’ailleurs, il est exigé du maire de se mettre du côté de la population et de trouver des solutions à tous les problèmes soulevés, en priorité celui de la décharge sauvage, l’annulation du projet de réalisation de l’usine de peinture et la préservation du patrimoine foncier communal. Les rédacteurs s’interrogent sur les tergiversations de l’édile communal qui donne des réponses saugrenues et qui impose ses projets malgré la menace de soulèvements populaires éventuels. Enfin, le FFS tient à apporter son soutien indéfectible à cette frange de la société qui ne ménage aucun effort pour préserver la santé et les intérêts de toute la population et ceux des générations futures. En effet, la majorité de la population de la commune d’Aokas est convaincue que la cause du cancer qui se multiplie davantage dans la région n’est autre que les gaz toxiques dégagés par la décharge balnéaire implantée par les anciens élus au niveau de la bande boisée longeant la plage. Elle y est depuis plus de deux décennies et à ce jour, aucune solution n’a été trouvée pour la délocaliser. Ayant attendu en vain, la population a décidé, depuis le début de la semaine, de la fermer définitivement en y interdisant l’accès afin d’obliger les autorités compétentes à solutionner cet épineux problème. Selon ce qui a été décidé lors de l’audience accordée par la ministre de l’environnement, Fatima Zohra Zerouati, à la délégation de la daïra de Souk El Tenine pour débattre du problème des décharges créées tout au long de l’Oued Agrioun, une commission ministérielle viendra dans la région de l’Est de Béjaïa pour constater de visu l’ampleur des dégâts occasionnés par la multiplication des décharges sauvages. Par ailleurs, la ministre aurait promis de réunir les maires de cette région pour discuter de la possibilité d’y implanter un centre intercommunal de tri sélectif et de recyclage.

A. Gana

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