L’insécurité dénoncée à la daïra

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Les fonctionnaires de la daïra de M’Chedallah ont observé, hier, un arrêt de travail d’une demi-journée, dénonçant des «dépassements à répétitions de citoyens» à leur encontre. Les protestataires, notamment les femmes, disent travailler «dans l’angoisse et la peur au ventre, à cause d’agressions verbales et même physiques» dont ils se disent très fréquemment victimes. Les employés de la daïra exigent plus de sécurité. «Le dernier incident en date s’est produit mardi dernier, journée de visite, lorsqu’un jeune citoyen, parce que ne figurant pas sur la liste des bénéficiaires de logements sociaux, a piqué une crise de nerf et a lancé des pierres sur la façade et les vitres du siège de la daïra», nous a-t-on rapporté. Plusieurs fonctionnaires affirment qu’une employée enceinte, qui se trouvait près d’une fenêtre, a failli être balafrée par un fragment de verre. Les protestataires se disent las et inquiets de subir les menaces et insultes d’énergumènes, au sein même de leurs bureaux, sans que les policiers en faction n’interviennent. L’officier de la sûreté urbaine, interrogé à ce sujet, nous dira que lors du dernier incident, le citoyen en question a été arrêté et présenté à la justice. Rappelons que ce ne sont pas uniquement les fonctionnaires de la daïra qui sont victimes de dépassements violents et d’insultes, mais aussi ceux de l’APC. Une situation déplorable qu’endure également le personnel hospitalier, médecins et infirmiers y compris, du pavillon des urgences et du service maternité-gynécologie de l’hôpital, notamment de nuit.

Oulaid Soualah

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