Tibugharine, c’est le nouvel opus avec lequel Fetta Yelis I Durar revient surles devants de la scène. C’est avec cet album, sorti au cours de cette année, que l’artiste nous fait revivre les poèmes ancestraux que portaient haut les femmes au cours des mariages, plus spécialement la nuit de la pose du Henné à la jeune mariée. Ainsi, dans son quatrième album, la fille de Laâzib Ouhedadh, dans la daïra de Tikbaïne, n’hésite pas à dénicher les trésors enfouis et les traditions qui marquaient jadis les fêtes de mariage. Yelis I Durar, qui a déjà à son actif trois autres albums, dont Menyif Tamafaght Takhamt, en 2008, et Yugar U Signa Tafugt en 2010, retrouve, cette année, son public avec des titres sortis directement du terroir. La chanteuse, qui se familiarise avec la scène musicale, dit aimer traiter «les sujets d’actualité que vivent pratiquement tous les gens». Yelis I Durar tourne aussi des clips vidéo de chansons interprétées de chanteurs qui font leurs premierspas et qu’elle encourage à aller de l’avant. Dans ces clips, elle incarne plus particulièrement le rôle qu’elle avoue lui «coller à le peau», celui de la mère. Par ailleurs, Fetta Yelis I Durar a déjà participé dans le doublage, en Kabyle, de plusieurs films. Elle en comptera d’ailleurs dix titres pour lesquelles elle a accepté de prêter sa voix. Il s’agit, entre autres, de Tariq Etourouq, Imghi, Jahagh ainsi que le doublage de plusieurs autres rôles joués par l’actrice Fatima Hlilou. Aussi, la chanteuse avoue avoir un penchant pour le 7e art. Une chose qui l’a d’ailleurs poussée à faire des essais et à figurer dans quelques tournages de films. Une nouvelle expérience qui lui permettra d’interpréter des rôles différents. Elle a joué entre autres, dans Tidet Yeswafren, Ahlil Ahlil, Agarouj et Guer Sin Oulawen, actuellement en diffusion sur la chaîne Tamazight TV4. Fatta Yelis I Durar qui projette déjà un autre album avoue «avoir encore d’autres surprises pour ses fans».
T. M.