Comme c’était prévisible, les employés de l’administration municipale ont mis à exécution les menaces de grève proférée mercredi dernier. Samedi matin, le personnel de cette administration publique a procédé à la fermeture du siège de l’APC d’Aghbalou et ce, en signe de contestation par rapport au climat d’insécurité dans lequel ils évoluaient depuis longtemps. “Nous ne pouvons plus travailler dans de telles conditions, non seulement nous subissons des pressions mais pire, nous sommes intimidés en permanence. Et à chaque fois qu’un incident se produit, la situation dégénère très vite, notre sagesse et notre patience ont des limites. Notre travail devient de plus en plus compliqué et notre sécurité est menacée, avec les graves dépassements et les nombreuses agressions, nous avons peur. C’est pour cela que les employés ont décidé de fermer l’administration pour exiger un minimum de sécurité et des garanties de la part des autorités locales”, nous dira un fonctionnaire de la municipalité. En effet, tout a commencé mercredi passé quand des délégués des archs ont fait irruption dans le hall de l’APC, très vite, un climat électrique s’est installé et la situation a dégénéré. Ce n’est pas la première fois qu’un incident de ce genre est signalé car depuis 2001, un bras de fer s’est engagé entre les archs (les délégués) et la municipalité d’Aghbalou. Par ailleurs, si les animateurs du CCT aiment faire des actions dans le cadre du combat qu’ils mènent depuis quatre ans, les fonctionnaires de l’APC ne comprennent pas trop le recours à la violence et à l’intimidation dont usent et abusent les délégués. En attente d’une issue favorable à cette crise qui a trop duré, la population se contente d’un mutisme, quoi que le silence ne règle sûrement pas le problème.
Djamel M.