Le MNL a tenu sa réunion des wilayas du centre hier à Tizi Ouzou

Partager

Le Mouvement des Nationalistes Libres (MNL) a tenu, hier, sa réunion régionale pour ses bureaux issus des wilayas du Centre

Il s’agit d’une nouvelle association à caractère politique qui a vu le jour au lendemain des mouvements des révolutions arabes, comme ont tenu à le signaler ses initiateurs.

Au cours de ce rendez-vous militant d’hier, au niveau de la Maison de la culture de la ville des Genêts, un membre du bureau national du parti, Ali Mehlal, a assuré que “le parti du MNL fera en sorte d’être à l’écoute des exigences de la société”. La rencontre a regroupé notons-le, des représentants des bureaux des wilayas du Centre, telles Boumerdès, Aïn Defla et Chlef, mais aussi de représentants de bureaux de daïras déjà installés, ainsi que d’autres personnalités, artistes, poètes et hommes de lettres.

La dénomination Mouvement des Nationalistes Libres “renseigne, à elle seule, sur le parcours, les aspirations mais surtout sur les objectifs du mouvement. Notre projet part du principe de base de la protection des fondements et des constantes de la nation, à savoir l’Islam, l’Arabité et l’Amazighité. Mais aussi de la sauvegarde de l’unité nationale et de la souveraineté du peuple sur ses richesses», comme signifié par le membre du bureau national du MNL, qui soutient aussi que les principes fondamentaux sont résumés en trois points jugés “capitaux” par les initiateurs, il s’agit de “faire savoir que l’Algérie n’est pas bien, que l’Algérie a besoin de sa jeunesse et que l’Algérie a besoin de ses hommes et de ses femmes intègres”.

Pour ce qui est de la jeunesse, l’actuel président de ce parti en genèse, le MNL déclare que c’est “une occasion d’initier les jeunes à la gérance des affaires du pays. C’est pour cette raison, d’ailleurs, que notre parti a voulu partir de la base pour arriver au sommet. Nos bureaux sont principalement constitués de jeunes, qui ont le présent devant eux, mais aucun passé derrière. Les principes du parti sont résumés en 24 points répartis en trois chapitres essentiels, notamment les libertés démocratiques et les droits fondamentaux.

Quoi qu’il en soit, la nouvelle formation politique se proclame de la Déclaration du 1er Novembre et celle du Congrès de la Soummam, comme la plupart des partis d’ailleurs. Le nouveau parti se distingue, peut-être, par sa volonté avouée de “la réappropriation de Front de Libération Nationale (FLN) historique, pour en faire un symbole et un héritage commun à l’ensemble du peuple algérien et le classer constitutionnellement, comme un symbole fondamental de la révolution», comme cela est écrit dans un document distribué à l’occasion de la réunion d’hier. Le parti déclare, aussi, que son projet “a pour objet la défense de notre religion, de notre peuple et de notre patrie, ainsi que de l’ensemble des constantes et des valeurs nationales”.

Autre point qui fait peut-être la particularité de cette formation, il s’agit de sa volonté “d’oeuvrer à légiférer, de sorte à priver les binationaux de l’accès aux hautes fonctions publiques au sein des institutions de la République”. Le président du mouvement, Mohamed Lakhdar Bensaïd, a pour sa part signifié que “le MNL est pour le changement qui ne se fera qu’avec la transparence aux urnes. Nous sommes aussi conscients de la nécessité d’une ouverture du champ politique à tous les courants et compétences», note-t-il.

Le MNL, dont la première réunion régionale pour ses bureaux de l’est du pays, a eu lieu à Guelma, avant celle d’hier à Tizi Ouzou, qui a regroupé les wilayas du Centre, se réunira au cours de la semaine prochaine à Oran. Ceci, en prévision de ses premières assises et de son assemblée générale qui aura lieu au début du mois prochain.

T. Ch.

Partager