Une journée d’étude consacrée aux manuscrits arabo-berbères sera organisée, aujourd’hui, à l’université Paris VIII en France. Initiée par l’équipe Erasme (Paris VIII, UFR TES, Département Euro-Méditerranée et Monde maghrébin), le département de langues et cultures minorisées (Paris VIII, UFR 5), ainsi que la Maison des sciences de l’homme de Paris Nord, cette journée est une occasion de faire un bond à travers l’histoire des transcriptions Arabo-Berbères. Le programme annoncé pour cette manifestation culturelle d’une journée, qui a pour but de faire renaître les manuscrits Arabo-Berbères, semble riche en conférences variées. Ainsi, la journée d’étude sera composée de quatre thèmes principaux. Il sera question d’usage des manuscrits et l’état de l’art, de manuscrits et tradition orale, ainsi que des manuscrits en particulier. Des interventions de plusieurs participants spécialistes viendront alimenter ces thèmes. A l’image d’essai grammatical à partir d’ouvrages manuscrits en langue Kabyle des siècles révolus. De l’apport de la connaissance de l’Amazigh (Berbère) à la bonne intelligence de l’histoire marocaine : cas de quelques manuscrits édités. Aussi, quelques manuscrits anciens seront présentés aux lecteurs. Ceci, entre autres allocutions à travers lesquelles interviendront plusieurs conférenciers et professeurs d’université nationales et internationales. Dont Fatiha Aoumer, Mohamed El Medlaoui, Hacène Hirèche, Jenia Gutova (Leiden University, Pays-Bas), Djamil Aïssani (Université de Béjaïa, Algérie), Vermondo Brugnatelli (Università di Milano-Bicocca, Italie), entre autres. L’inauguration de cette journée d’étude ce fera en présence de la présidence de Paris VIII, de représentants de départements et d’institutions, en l’occurrence Aïssa Kadri, Mohand Oulhadj Laceb, Farouk Bouhadiba, entre autres. Cette rencontre permettra « d’esquisser des pistes afin d’ouvrir des chantiers pour le futur (colloque international, publications, inventaire des ressources…) », signalera le responsable scientifique de cette journée d’étude, Ouahmi Ould Braham, dans son communiqué de presse.
T. M.