Le verdict sera rendu le 27 novembre prochain

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L’application de la loi a été requise, avant-hier, par le tribunal correctionnel de Tizi-Ouzou à l’encontre de H. Maakini, président du bureau régional du le RCD, pour diffamation, dans l’affaire l’opposant à M. Aoudj Mohand Akli, élu à l’assemblée populaire de la wilaya (APW) dont il était l’ex-président de la commission environnement et aménagement du territoire. Avant-hier à la barre, M. Aoudj s’est dit diffamé par les informations contenues dans le communiqué rendu public le 20 septembre dernier sur le site du parti, notamment celle se rapportant à sa condamnation par le tribunal d’Azazga, en 2007, à deux années de prison ferme. Il poursuivra qu’il a été acquitté par la suite, par la cour de Tizi-Ouzou lors du procès en appel. Hamid Maakni, le président du bureau régional du RCD à Tizi-Ouzou, a, quant à lui, rappelé au magistrat que le site Internet du parti diffuse quotidiennement des communiqués en rapport avec les activités du parti, mais « qu’il n’est pas l’auteur du communiqué en question », a-t-il indiqué. Dans sa plaidoirie, l’avocat de M Aoudj a demandé le rétablissement de la vérité. Pour sa part, le collectif d’avocats du président du bureau régional du RCD à Tizi-Ouzou a considéré que « ce procès n’a pas lieu d’être, tant l’accusation ne repose sur aucun fondement et nous défions quiconque sera en mesure d’identifier l’auteur de l’écrit en question ». En somme, l’accusé appuyé par son collectif d’avocat s’en lave complètement de cette affaire, et refuse même d’en assumer la moindre responsabilité politique qui dans ce cas là devrait revenir au premier responsable du parti qui lui jouit de l’immunité parlementaire… Le verdict sera délibéré le 27 novembre prochain.

R. D.

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