Les handicapés moteurs de la commune d’Amziour ont célébré hier, par le biais de leur association, leur Journée mondiale, en élaborant un programme fertile pour sensibiliser davantage les citoyens de la commune sur la situation des personnes invalides et aussi pour améliorer leur situation sociale, espérant aussi bénéficier des mêmes chances que les autres personnes valides.
L’événement s’est déroulé au local des scouts de la commune. Plusieurs invités ont été conviés à ces activités dont, entre autres, le maire d’Amziour, représentant de la direction de la DAS de Béjaïa et beaucoup d’autres associations et invités d’honneur, venus des différents coins de la wilaya. L’ouverture officielle des festivités, est caractérisée au début par l’observation d’une minute de silence en termes de solidarité avec les victimes des dernières inondations, qui ont secoué certaines localités de la commune d’Amizour, ainsi à la mémoire du défunt de cinq ans, qui a été emporté par les eaux. Lors de son interversion Melle Akrour Hakima, présidente de l’association des mains blanches, a mis l’accent sur les contraintes rencontrées quotidiennement par les personnes invalides, sur ce, elle a déclaré que le problème de l’intégration persiste toujours dans notre société. “Devant certains yeux, nous sommes des incapables», souligne-t-elle. “Il est temps de changer ce regard archaïque», crie-t-elle. Le maire d’Amizour qui a pris la parole par la suite, a félicité tous les membres de l’association pour les efforts fournis durant toute l’année, en disant que les mains blanches est la fierté de la commune d’Amizour. En termes de reconnaissance, il a annoncé qu’un local sera attribué dans les prochains jours pour se servir du siège. Il faut rappeler que depuis un an ladite association a loué un local pour 12 000 DA par mois. M. Achour, représentant de la DAS a profité de l’occasion pour donner des éclaircissements notamment sur le contenu de certaines conventions signées par le ministère de la Solidarité nationale avec d’autres ministères de l’Etat, pour garantir une vie digne aux handicapés, à titre d’exemple, l’accord de principe avec le ministère des Transports, qui consiste à la réduction des prix de transport aérien à 50%, et la gratuité du transport urbain et le transport ferroviaire.
A. Mehdi