Les transporteurs de voyageurs par fourgons assurant la liaison entre la grappe de villages Ichoukrène-Sanana et la ville de
Draâ El Mizan ont manifesté leur colère en cette fin de semaine, pour exposer aux autorités les problèmes auxquels ils font face dans l’exercice de cette activité.
Ainsi, ils ont observé une grève d’une journée, mercredi dernier. Les revendications de ces opérateurs se résument en trois points: chaussée rétrécie, ralentisseurs gênants et dangereux et installation anarchique d’un ralentisseur de la part d’un citoyen. « La pièce de rechange nous revient excessivement cher. La plupart de nos pannes est causée par ces ralentisseurs. La manière avec laquelle ils sont installés ne répond aucunement aux normes. Même le châssis de nos véhicules les touche », nous a signalé l’un de ces transporteurs. Et d’ajouter : « Il y a même des gens qui se donnent le droit d’implanter leurs dos d’âne. Où est la réglementation? ». Allusion faite à un citoyen ayant implanté un ralentisseur en béton sans aucune autorisation. L’autre revendication sur laquelle ils ont insisté est un éboulement qui à la longue va dégrader la chaussée déjà rétrécie. En plus, ils demandent aux autorités d’intervenir en vue d’exiger des citoyens qui déposent leurs matériaux de construction sur les accotements à les déplacer le plus vite possible, car ils ne sont pas seulement gênants mais, ils sont à l’origine de nombreux accidents.
Suite à ce mouvement, une délégation de ces transporteurs a été reçue par le maire et les autres élus. Une réunion de travail a été tenue durant la même journée et des décisions ont été prises pour trouver des solutions. D’ailleurs, une commission est sortie sur le terrain et a recensé toutes les situations. Pour le dos d’âne installé par un seul citoyen, il a été décidé de le démolir : décision exécutée. Quant aux autres points, ils vont trouver des solutions dans quelques jours.
Les transporteurs ont accepté de reprendre l’activité en attendant que tout rentre dans l’ordre. « Nous avons compris et nous attendons que les décisions prises soient toutes exécutées, sinon nous allons mener d’autres actions », nous a confié un autre transporteur.
Amar Ouramdane