Les habitants de Belouadi bloquent la RN 68

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C’est devenu maintenant une habitude. Chaque matin, il faut s’attendre à ce qu’une mairie soit fermée ou une route soit bloquée. C’est le seul mode d’expression prôné par les citoyens pour demander l’amélioration de leur cadre de vie. Avant-hier, les citoyens d’Adebagh ont fermé la mairie de Ain Zaouia. Hier, c’était au tour de ceux de Belouadi, un village à la limite de la commune de Draâ El Mizan en allant vers Tizi Gheniff, de bloquer la RN 68 reliant la région à la wilaya de Boumerdès en passant par Issers. Ainsi, pour exprimer leur colère, ils ont carrément obligé les usagers, en se servant de barricades et dans les deux sens, de cet important axe routier à retourner chez eux.Pour en savoir plus sur le motif de cette contestation, nous nous sommes rendus sur les lieux, tout près de l’ex Edimco. Nos interlocuteurs ont exposé toutes les misères qu’ils endurent au quotidien. Ils exigent des autorités à prendre en charge leurs doléances, qui ne datent pas, selon eux, d’aujourd’hui. Et c’est ainsi, qu’ils nous ont énoncé leurs revendications. Celles-ci concernent le bitumage de la route qui les relie à la RN 68, la programmation du gaz naturel, le renforcement des réseaux d’assainissement et de l’eau potable et bien d’autres problèmes. “Nos enfants font des kilomètres à pied. Chaque matin, ils traversent ces maquis dans

la crainte d’être attaqués par les animaux sauvages. Il leur faut un transport scolaire», s’élève une voix parmi la foule qui surveillait les barricades. Au sujet du revêtement de la route, une source proche de l’APC nous a appris que le projet a été

confié à une entreprise, mais cette dernière attend qu’on lui donne l’ordre de service. D’ailleurs, la même source nous a confié que les responsables de la municipalité vont se rapprocher de l’entrepreneur pour qu’il engage les travaux avant cet ODS. Pour les autres revendications, il est attendu que des discussions s’ouvrent entre les représentants des citoyens et les autorités, en vue d’en trouver des solutions. En tout cas, en l’absence de réponses écrites, les contestataires jurent de rester sur place.

Amar Ouramdane

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